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Il n'y a pas vraiment eu photo sur un Central pris dans les rafales de vent entre la N.1 française et la tenante du titre qui lui a imposé, en deux sets secs 6-3, 6-3, sa science de la terre battue, du lift et de la glissade. Malgré sa force de frappe supérieure, l'Auvergnate a été impuissante à contrôler la variété de jeu de la Milanaise, toujours en lice pour le premier doublé à Paris depuis celui réussi en 2007 par Justine Henin, sa cousine de jeu.
"Elle joue très haut avec son lift, et je pense qu'elle était plus avantagée que moi avec mon jeu à plat", a commenté Bartoli, un peu émoussée physiquement et jamais en mesure de sonner la révolte devant un public plutôt sage.
Schiavone a estimé aussi que le vent l'avait avantagée. Mais il serait très réducteur de ne voir son triomphe qu'à travers le prisme de la météo, tellement elle maîtrise son sujet sur terre battue.
Surtout à Roland-Garros, ce lieu qui l'inspire, dont elle rêvait petite et dont elle embrasse la terre battue après chacune de ses victoires. Elle s'y sent tellement bien qu'elle y a atteint ses deux seules finales en douze mois!
Carlos Rodriguez, ancien coach de Justine Henin, avait pronostiqué dès le début de semaine que Schiavone allait de nouveau gagner le tournoi, puisque "c'est la seule à savoir comment on joue sur terre battue".
Jeudi, Bartoli a constaté que "Francesca se sent très bien ici" et qu'elle est "très à l'aise sur ce type de terre battue qui prend beaucoup les effets".
Cauchemar récurrent des espoirs français en Fed Cup, Schiavone en a ainsi fait voir de toutes les couleurs à Bartoli, forcée à faire l'essuie-glace par le coup droit lifté de l'Italienne qui venait régulièrement conclure au filet.
Bartoli a tenté de la bousculer avec son jeu à hauts risques, s'installant résolument à l'intérieur du court. Mais la défense acharnée de l'Italienne a fini par la pousser de plus en plus à la faute, jusqu'à finir en surchauffe.
C'est donc en toute logique que Schiavone, bientôt 31 ans, est allée rejoindre en finale Li Na, 29 ans, pour tenter d'y mettre fin à la malédiction qui pèse sur les trentenaires en Grand Chelem depuis le sacre de la vénérable Martina Navratilova à Wimbledon en 1990.