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Derrière cette affaire le quotidien britannique «Sunday Times» qui dans une enquête a chargé particulièrement les deux Africains du comité exécutif de la FIFA : le Camerounais Issa Hayatou, président de la CAF (Confédération africaine de football) et l’Ivoirien Jacques Anouma. Le député britannique Damian Collins a fait savoir que « l'enquête du Sunday Times affirme que 1,5 million de dollars ont été payés aux membres du comité exécutif de la Fifa Issa Hayatou et Jacques Anouma, qui ont voté pour le Qatar", rapporte l’AFP.
Les Britishs ne sont pas allés de main molle dans cette affaire. L’ex-président démissionnaire du comité de la candidature anglaise pour le Mondial 2018, Lord David Triesman, a fait part devant la commission d’enquête parlementaire britannique des «comportements incorrects et non éthiques » de certains membres de la FIFA. Il s’agit, entre autres, d’après M.Triesman, de Jack Warner, président de la Concacaf (Amérique du Nord et centrale), le Paraguayen Nicolas Leoz, président de la Fédération sud-américaine (Conmebol), Worawi Makudi et Ricardo Texeira, respectivement présidents des Fédérations thaïlandaise et brésilienne qui ont monnayé leur vote. Et c’est à ce dernier que revient la palme d’insolence si l’on se réfère aux révélations du Lord Triesman. Celui-ci qui voulait savoir ce qu’en pense l’ex-président du Brésil Luiz Inacio Lula quant à la candidature anglaise, a eu droit à une réponse des plus directes de la part de Texeira : «Lula n'est rien. Viens et dis-moi ce que tu me donnes ». Répondant aux questions de ladite commission d’enquête, le président de la FIFA, Sepp Blatter, a aussitôt promis de « prendre des mesures si les faits étaient avérés ». Et d’ajouter : «Si c'est vrai, je me battrai contre cela. Je me bats pour la Fifa, pour assainir la Fifa. Je ne peux pas répondre de tous les membres de notre organisation. Je ne peux pas dire si ce sont des anges ou des démons". Enième coup dur pour le patron de la FIFA qui n’a que faire de ce scandale, lui qui est candidat à sa propre succession pour un quatrième mandat. Et ce n’est pas uniquement lui qui se trouve dans de beaux draps, mais également le président de la Confédération asiatique, le Qatari Ahmed Bin Hammam qui postule à la présidence de la FIFA.
Pour rappel, la Fifa avait suspendu en novembre dernier pour une durée d'un à trois ans deux membres de son comité exécutif, le Tahitien Reynald Temarii et le Nigérian Amos Adamu, «pour mauvaise conduite ou corruption».
A signaler en dernier lieu que l’Australie, candidate malheureuse à l’organisation de la Coupe du monde 2022, ne compte pas poursuivre la FIFA suite à ces assertions rapportées par l’enquête du journal britannique. A ce propos la première ministre australienne, Julia Gillard, n’a pas occulté sa grande déception, mais n’a pas voulu critiquer le système de vote pour l’octroi de la Coupe du monde. Se contentant de présiser que « nous (les Australiens) estimons avoir présenté une candidature de qualité et nous l’avons poussée de façon éthique et responsable ».