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"Le coach a le pouvoir sur le groupe, il a notre respect", a assuré le défenseur brésilien David Luiz après l'incident.
Sarri, Kepa et David Luiz, le joueur le plus proche de Kepa au moment de l'incident dimanche, ont tous insisté sur le fait qu'il s'agissait d'un malentendu et non d'une insubordination.
"Pour moi, il n'y a pas de problème pour ça. Nous croyons tous dans sa philosophie, nous croyons tous en la manière dont il veut nous faire jouer", a ajouté l'ancien joueur du Paris SG.
Lundi, Chelsea a fait savoir que Kepa s'était excusé. Sarri a de son côté indiqué qu'il considérait désormais cette affaire comme close.
"J'ai parlé avec le gardien, avec Kepa, bien sûr. Ensuite, nous avons tous parlé ensemble. Il s'est excusé auprès du staff technique, mais ce n'était pas suffisant. Il s'est excusé auprès de ses coéquipiers, auprès du club. Je pense qu'il a fait une grosse erreur mais on doit être plus grands. On ne veut pas le tuer", a ajouté le technicien italien mardi.
Kepa a lui reconnu avoir commis "une grosse erreur" et dit qu'il avait été sanctionné à une amende d'une semaine de salaire.
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais l'incident reste encore dans les mémoires.
Alors que Kepa semblait blessé lors d'un arrêt de jeu en fin de prolongation du match contre Manchester City, Sarri a voulu faire rentrer son remplaçant, Willy Caballero.
Ce dernier, qui avait sauvé trois penalties en finale de la Coupe de la League en 2016 pour City vainqueur de l'épreuve, était prêt à rentrer sur le terrain, mais Kepa a refusé de sortir, provoquant de la confusion et la colère de Sarri.
Après cet incident exceptionnel, Kepa a sauvé un penalty mais cela n'a pas suffi et c'est City qui a finalement remporté la séance de tirs au but (4-3).
Une victoire à Wembley aurait pourtant apporté un peu de répit à Sarri, en particulier après l'humiliante défaite sur le terrain de City 6 à 0 début février.
D'autant que le manager italien de 60 ans, qui n'a jamais remporté de trophée dans sa carrière d'entraîneur, doit affronter un autre gros morceau mercredi en Premier League: Chelsea (6e, 50 pts) reçoit Tottenham (3e, 60 pts). Il sait qu'il n'a pas droit à l'erreur dans l'optique d'une qualification à la Ligue des champions.
Mais, aux yeux de John Terry, l'ancien capitaine des Blues, Sarri est dans une situation difficile, dans la mesure où l'incident avec Kepa est survenu après des semaines de spéculations sur l'avenir du coach et des inquiétudes concernant son style de jeu.
"Ça laisse Sarri dans une position difficile. Je suis surpris qu'il n'ait pas forcé (Kepa) à sortir du terrain", a déclaré Terry sur Sky Sports.
L'ex-attaquant de Chelsea Chris Sutton a décrit cette scène comme une "révolte à Chelsea". "Kepa devrait être limogé, pas Sarri. Il a été discrédité -- c'est la pire chose qui puisse arriver à un manager", a estimé Sutton.
Selon le règlement Fifa, "si un joueur appelé à être remplacé refuse de quitter (le terrain), le jeu continue".
Arrivé en juillet pour remplacer Antonio Conte, Sarri a connu des débuts flamboyants avec Chelsea, restant invaincu pendant les 18 premiers matches.
Mais tout s'est assombri ces dernières semaines. En championnat, les "Blues" ont enchaîné les humiliations, à Arsenal (2-0), Bournemouth (4-0) et surtout à Manchester City (6-0), la plus lourde défaite de Chelsea en Premier League.
La question est maintenant de savoir si Sarri a encore de l'autorité dans le vestiaire et si le club va lui laisser le temps d'inverser la tendance.