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Plusieurs dizaines de citoyens et citoyennes ont participé au sit-in qui confirme leur ras-le-bol dû aux manquements des responsables du secteur qui n’arrivent plus à assurer les services sanitaires dans les normes.
Bâtiments délabrés, hygiène qui laisse à désirer, corruption, blocs sanitaires dans un état dérisoire, puanteur, moustiques, mauvais traitements des patients, pénurie de médicaments et bien d’autres problèmes continuent à ternir l’image de la santé publique à Essaouira. A l’issue de ce sit-in qui coïncide avec la commémoration de la Journée mondiale de la santé, et qui fait suite à une conférence organisée le samedi 25 avril 2009 à ce sujet, les responsables et militants de l’AMDH ont dressé un bilan catastrophique de la santé publique dans la province, constat marqué par les manquements au niveau de la gestion des structures sanitaires, privant ainsi des milliers de ruraux de leur droit aux soins.
Le communiqué de l’AMDH relève l’absence de toute politique efficiente et intégrée pour mettre à niveau le secteur de la santé publique au niveau national, vu le déficit flagrant en ressources humaines et la modicité du budget global alloué au secteur. Le communiqué n’a pas omis de tirer la sonnette d’alarme quant aux frais élevés d’hospitalisation et des soins dans la province d’Essaouira classée parmi les régions les plus pauvres au Maroc. La corruption et le chantage ont été à l’ordre du jour lors de ce sit-in. Les manifestants ont clamé haut et fort contre la transformation de certains services de l’hôpital Sidi Mohamed Ben Abdellah, en cabinets privés.
Toutefois, le communiqué n’a pas raté l’occasion pour saluer les médecins et infirmiers honnêtes et engagés qui n’épargnent aucun effort pour venir à bout des peines des patients, tout en appelant à l’ouverture d’une enquête sérieuse sur le phénomène de corruption au sein de l’hôpital.
En effet, les infrastructures sanitaires de la province continuent à faire le malheur de 400 mille habitants à la merci de services loin de répondre aux normes requises.Cependant, les professionnels du secteur et les citoyens continuent à spéculer sur le projet de réaménagement et d’équipement de l’hôpital Sidi Mohammed ben Abdellah dont le coût global est estimé à huit milliards de centimes. Un chiffre assez suffisant pour construire et équiper dans les meilleures conditions un hôpital digne de la province, et d’une ville qui a su acquérir une bonne notoriété au niveau des destinations touristiques mondiales.