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Cette théorie a fasciné l'endocrinologue James Levine, qui explique comment nous sommes devenus un peuple «assis». Il est d'ailleurs le premier à lutter contre les méfaits du fauteuil: il a fait installer un tapis roulant dans son bureau pour pouvoir marcher toute la journée au travail, explique le Washington Post.
Et il n'est pas le seul à promouvoir le travail debout. Le quotidien américain recense quelques exemples de travailleurs qui refusent de s'asseoir. Mark Ramirez, par exemple. Responsable d'équipe chez AOL, il pourrait se glisser dans un confortable fauteuil en cuir. Mais non, il préfère travailler toute la journée debout, à son bureau qu'il a fait élever au niveau de son estomac. Dans les 10 dernières années, 10% des employés d'AOL dans le campus de Dulles se sont mis au travail debout. Les ventes de GeekDesk, une entreprise qui vend des bureaux élevables à 800 dollars, ont triplé cette année. Parmi ses clients, les services secrets et la U.S Geological Survey (Institut d'études géologique des États-Unis).
Et tous ceux qui abandonnent le fauteuil ne sont pas forcément au courant que cela allonge leur durée de vie. Kate Kirkpatrick, par exemple, travaille debout, mais elle ignore les débats autour des méfaits du fauteuil. Cadre chez Gensler, agence d'architecture et de design américaine implantée mondialement, elle a abandonné son siège l'année dernière, à cause d'une blessure qui l'empêchait de s'asseoir. Mais quand la blessure est partie, Kirkpatrick est restée debout. Elle a fait accrocher un clavier à son bureau, qui peut s'élever, donc elle peut l'utiliser tout en étant debout.
«Je n'ai plus de coup de barre au milieu de la journée, explique-t-elle. Mon corps est plus sain. Et je n'ai plus cette sensation d'oppression au niveau du cou qu'on a quand on passe la journée assis.»