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Dans cette victuaille de tous les soupçons, les viandes sans distinction de couleur rouge ou blanche, de leurs 320 tonnes confisquées, se taillent la part du lion si l’on peut dire ainsi. Les produits de pêche leur emboîtent le pas de leur 152 tonnes mises hors du circuit de consommation et plus particulièrement ceux importés, d’où le constat d’une mise en place d’outils traduisant une volonté politique incontestable du contrôle des pêcheries. Avec respectivement quatre et deux tonnes classées non conformes à la consommation, les produits alimentaires divers (charcuterie, miel, œufs, huiles, fruits secs, épices, conserves, farine et dérivés, biscuits et pâtisseries, jus, boissons gazeuses, etc.) et le laitage font à côté, pâle figure.
C’est dire la mobilisation de ceux qui veillent au bon grain en cette veille du mois de Ramadan. Mais malgré ces nombreuses campagnes et les décisions de fermeture de locaux de commerce, les actions de sensibilisation et du respect des conditions d'hygiène, les infractions sanitaires persistent. D’ailleurs plus de 300 dossiers à ce sujet ont été transmis au Parquet pour jugement.
Force aussi est de constater que si les autorités assurent un contrôle rigoureux afin de préserver la santé du citoyen, des produits alimentaires comme ceux d’origine animale, au regard des énormes quantités saisies échappent toujours à leur vigilance constituant ainsi ‘’un péril en la demeure’’ quand on sait l’impact et les risques encourus lors de consommation des viandes non contrôlées.
C’est que l’abattage clandestin est un sport national au Maroc et les brigades de contrôle, malgré toute leur bonne volonté, ne sont toujours pas en mesure de le juguler. De même, au regard de la quantité de poissons mise hors circuit de consommation et plus particulièrement celle importée qui est un des derniers recours pour plusieurs ménages en besoin de cette denrée très prisée lors du mois sacré, il est temps de déclencher des opérations de plus grande envergure afin de mettre hors d’état de nuire, tous les ‘’véreux’’ qui, en approvisionnant le marché marocain en produits gâtés, avariés, périmés mettent en péril la vie et la santé du citoyen.