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Mais ce que la plupart d’entre ceux-là ignorent, c’est que la relation entre la figuration et les autres expressions participe d’une évolution historique qui a marqué la rupture entre le classicisme et les nouvelles écoles et tendances. Se débarrasser de la figuration était comme dénoncer une certaine époque ; une époque étalée sur plusieurs années et qui a été sanctionnée par la guerre mondiale. D’ailleurs, il n’y a pas que la peinture qui a connu cette évolution. Les autres expressions artistiques et surtout littéraires ont connu, elles aussi, leurs propres évolutions et débouché sur de nouvelles idées et de nouveaux courants.
Au Maroc, les artistes qui font du figuratif dans le vrai sens du terme sont peu nombreux. Certes, nombreux sont ceux qui versent dans la reproduction mais qui, en même temps, ne maîtrisent pas les ficelles de cet art. Ceux-là croient, eux aussi à tort, que la peinture figurative est la plus facile à produire pour ne pas dire à exécuter. Deux tendances se dégagent alors : ceux qui croient que c’est démodé et ceux qui estiment que c’est trop facile mais tout le monde a foncièrement tort.
Actuellement au Maroc, ce sont justement les peintres figuratifs qui font recette et arrivent à vendre leurs œuvres. Le marché marocain n’est pas disposé à l’heure actuelle à s’ouvrir sur une peinture que la plupart des gens ne comprennent pas.
Parmi les peintres figuratifs qui sont sollicités aussi bien pour exposer que pour vendre, Said Qodaid figure en bonne place. Il n’est pas le seul à avoir choisi cette voie et il a tout à fait raison. D’autres, tels Hassan Boukhari et Hassan Alaoui excellent eux aussi et sont très demandés.
Leur secret réside dans la compétence, la maîtrise et le choix des thèmes. Chacun développe sa propre technique et choisit, à chaque fois, de nouveaux horizons de manière à éviter un éventuel essoufflement.
Qodaid passe à l’heure actuelle pour être l’un des artistes peintres les plus en vue sans pour autant toucher à d’autres styles que le figuratif. Après une carrière assez longue et une expérience assez riche, il a décidé de continuer dans cette voie et de parfaire ses techniques et diversifier ses thèmes.
Ce qui fait que ses expositions sont toujours très suivies et très attendues. Visiter une exposition de cet artiste, c’est découvrir de nouveaux thèmes avec une nouvelle approche et une technique qui change en fonction du sujet développé. C’est dans ce sens que son atelier qui se tient depuis le 05 jusqu’au 15 août à la Villa des Arts de Rabat est intéressant, car il permet de découvrir l’artiste d’abord, de connaître sa façon de travailler et de partager un tant soit peu son savoir.