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Le chercheur marocain et professeur de l'enseignement supérieur à l'Université Hassan II de Casablanca, a expliqué dans une allocution dans le cadre d'un événement organisé par l'Organisation de la femme arabe via l'application "Zoom" pendant trois jours sous le thème "Nouveaux éclairages sur les études de la neuvième Conférence générale de l'Organisation", que les axes de l'étude régionale comprenaient les cadres constitutionnels et juridiques liés à la réglementation de la participation politique des femmes arabes pour révéler les lacunes de la législation et des lois arabes quant au renforcement de la participation politique des femmes arabes.
Il s'agissait également, ajoute M. Khomri, de jeter la lumière sur les meilleures pratiques et les expériences réussies de la participation politique des femmes arabes par rapport aux législations nationales, ou aux procédures d'organisation et de tenue des élections, dans le but de promouvoir la représentation politique des femmes dans la région arabe, et montrer l'étendue de l'impact des lois électorales et des partis politiques sur la participation des femmes arabes à la vie.
Il a précisé que l'étude régionale est basée sur des rapports nationaux préparés par des experts, hommes et femmes, du Liban, de Palestine, de Jordanie, d'Irak, d'Oman, du Yémen, du Maroc et de Mauritanie.
Pour sa part, la directrice générale de l'Organisation, Fadia Kiwan, a souligné l'intérêt de l'institution pour la question de l'autonomisation politique des femmes, notant que l'Organisation travaille depuis deux ans sur un projet de recherche prolongé et intérimaire sur l'évaluation des politiques de discrimination positive à l'égard des femmes dans le domaine de la participation politique, qui ont été suivies dans les pays arabes tout au long de 25 ans, suite à la Conférence de Pékin en 1995, jusqu'en 2020.
Mme Kiwan a expliqué que ces études de terrain ont couvert la plupart des pays arabes, et leurs résultats seront rassemblés dans un rapport final qui sera discuté lors d'un atelier régional international auquel seront invités des organismes régionaux arabes et étrangers concernés par la question des femmes, ainsi que des organisations non gouvernementales et les organes internationaux relevant des Nations unies qui sont en lien avec la participation politique.
Elle a ajouté que l'étude, sujet de l'atelier, constitue une autre étape importante de l'intérêt de l'Organisation pour cette question, car l'étude traite des lois électorales et des partis politiques et de leur impact sur la participation politique des femmes.
L'événement "Nouveaux éclairages sur les études de la neuvième Conférence générale de l'Organisation" a connu la présentation des résultats d'études régionales préparées par l'Organisation (sur la base des résultats d'études nationales) relatives à quatre sujets, à savoir les lois sur le harcèlement au travail, la situation des femmes et des filles victimes des guerres, des conflits armés, de l'occupation et du terrorisme, les lois électorales et les partis politiques du point de vue de l'égalité des sexes et les systèmes de protection sociale pour les femmes dans le domaine de la santé dans la région arabe.