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« En commission, le ministre des Affaires étrangères tentera une offensive à l’encontre des députés. Une offensive inattendue et surtout gratuite que nous ne comprenons pas. Le débat est tout à fait ailleurs », confie un député de l’USFP. En effet, et selon les informations dont nous disposons, Taïeb Fassi remettra en cause l’efficacité de la diplomatie parlementaire. Le responsable gouvernemental l’affirmera sans ambages : c’étaient aux parlementaires de contrer le Parlement européen et sa résolution condamnant le Maroc. « Ce n’est pas le rôle du ministre des Affaires étrangères », dira-t-il en substance.
Depuis quelques jours déjà, c’est un discours développé par les locataires du ministère des Affaires étrangères. Le Parlement européen et ses résolutions en défaveur du Royaume ne sont pas l’affaire du département des A.E. C’est d’ailleurs ce qu’a fait valoir mercredi 22 décembre la secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Latifa Akherbache, lors d’une question orale posée par la députée Fatiha Layadi. « Il ne faut surtout pas oublier que notre mission première n’est pas la diplomatie parlementaire. De plus, sommes-nous outillés pour ce faire sachant qu’un parlementaire n’a pas de staff et qu’en la matière il ne détient aucune information sinon celle qui lui parvient par voie de presse ? » fait remarquer cette députée du PAM.
Depuis l’adoption de la résolution du Parlement européen sur les évènements de Laâyoune, les regards sont braqués sur la commission parlementaire mixte UE-Maroc. « Il faut savoir que conformément à ses statuts, cette commission qui a été créée, il y a six mois à peine s’occupe du suivi du statut avancé accordé au Maroc par l’Union européenne. Nous sommes de ceux qui demandent que la commission mixte soit un cadre de discussion de tout ce qui a trait au Maroc », explique Mme Layadi, membre de la commission parlementaire mixte.
Un mauvais procès est-il en train d’être fait au Parlement marocain et plus largement encore aux partis politiques sur le mode de « le minaret est tombé, pendez le coiffeur » ? En tout cas, et de l’avis de nombreux députés qui ont assisté jeudi aux travaux de la commission parlementaire des affaires étrangères, c’est un bien mauvais débat qui se dégage. « Il n’y a pas de temps à perdre. Aujourd’hui l’heure est à l’action et au travail, pas aux accusations et contre-accusations », soutient avec force un représentant de la Nation.
Si les parlementaires se plaignent de ne pas être suffisamment informés sur le dossier du Sahara –un dossier qui en fait leur échappe-, le principe de coordination a été convenu entre le chef de la diplomatie et des députés prompts à reconnaître « les avancées de la diplomatie marocaine ».