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Ces pourparlers, pour peu fructueux qu’ils aient été, se sont tenus dans des circonstances particulières au vu de la conjoncture que traverse la région. D’abord sur le plan national, c’est de l’inédit puisque c’est la première fois qu’un ministre partisan, en la personne du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Dine El Otmani (PJD), conduit une délégation marocaine à une réunion de la sorte. Mohamed Yassine Mansouri, directeur général des études et de la documentation (DGED) et Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, secrétaire général du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), forts d’une expérience sans faille dans cet exercice, accompagnaient le ministre à ce nouveau rendez-vous.
Pour les autres volets, l’Algérie, dernier soutien des séparatistes, s’est rendue à Manhasset moins fringante que les autres fois au vu des évènements qu’elle a connus ou connaîtra (son printemps et les législatives de mai prochain), d’où de sérieuses appréhensions des autorités quant à l’avenir proche. Tandis que d’un autre côté, le Polisario y a participé fragilisé par les conséquences de la chute du régime de Kadhafi, son principal pourvoyeur, qui l’isolent de plus en plus. Si on y ajoute ce semblant de rapprochement entre Rabat et Alger, on comprend aisément cette fragilisation. Le Maroc avait donc de réels espoirs en se rendant à ces négociations, mais en vain, les calculs escomptés n’ont pas été à la hauteur de son espérance, du moins pour cette fois. Car en effet, lors de ce neuvième round de pourparlers, qui s'est tenu à huis clos, à l'instar des précédents, tout le monde a campé sur ses positions, ne concédant que quelques miettes, et encore, à l’autre partie. Christopher Ross, à l’issue de ces pourparlers informels, en a annoncé deux autres quelque part en Europe en juin et octobre prochains qui pourraient bien déboucher sur autre chose que ces résultats, comme il s’est invité dans la région au mois de mai 2012 pour une nouvelle tournée.