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Enseignement
Saad-Dine El Otmani a affirmé qu’il n’y aura pas de remise en cause de la gratuité de l’enseignement public et qu’il n’y a pas de volonté de revenir sur cette décision de la part du gouvernement. Selon lui, ce débat est tranché et fait objet d’un accord entre le gouvernement, le Conseil supérieur de l’éducation et de la formation et le Parlement. « Le paiement des droits d’inscription sera limité aux seules familles nanties. Ces frais de scolarité sont estimés à 2.000 DH par an », a-t-il indiqué tout en précisant que « les familles issues de classes pauvres et moyennes ne sont pas concernées ».
Concernant les enseignants contractuels, le chef du gouvernement soutient que ces derniers jouissent d’une stabilité juridique et d’un statut. Ceci d’autant plus qu’ils bénéficient du même salaire que les autres enseignants non-contractuels, d’un contrat de travail indéterminé et de la garantie de leurs droits. « Ces enseignants ont le droit de protester mais nous n’avons aucune solution à part les contrats de contractualisation avec les académies puisque chaque province organise ses propres concours », a-t-il déclaré.
Dialogue social
Saad-Dine El Otmani a précisé que l’offre gouvernementale est toujours d’actualité et que les pourparlers avec les syndicats se poursuivent tout en affirmant la volonté de son gouvernement à trouver un accord prochainement. A ce propos, il a nié toute tension avec les centrales syndicales, soulignant que le retard dans l’aboutissement de ce processus ne traduit pas des relations tendues entre l’Exécutif et les syndicats tout en précisant que le dialogue social est la responsabilité de tous et que l’ensemble des partenaires doivent œuvrer pour le réussir.
Le chef du gouvernement a saisi également l’occasion pour souligner que le dialogue ne comporte pas uniquement la question d’augmentation des salaires mais également certains points relatifs à l’environnement du travail et à la couverture sociale.
Santé
Le chef du gouvernement a noté qu’il y a plusieurs déséquilibres qui affectent le régime du Ramed et que les fonds y afférents disparaissent parmi les rubriques du budget du ministère de la Santé ou qu’ils sont destinés à la construction d’infrastructures ou autres.
Saad-Dine El Otmani estime que ce régime a besoin d’une instance qui sera chargée de sa gestion tout en soulignant que le problème de la santé au Maroc est lié au manque de ressources humaines. Dans ce sens, il a déclaré qu’il a saisi le dossier des médecins du public qui protestent depuis des mois et qu’il a promis de trouver une solution à leurs revendications.
Majorité
Saad-Dine El Otmani estime que les conflits sont monnaie courante au sein des gouvernements composés de plusieurs partis politiques tout en affirmant qu’il ne va pas permettre la constitution d’un gouvernement au sein de son gouvernement.
«C’est moi qui préside et qui dirige l’Exécutif et aucun ministre n’a un statut plus que sa fonction », a-t-il déclaré avant d’ajouter : «J’arbitre les conflits entre les ministres 15 à 20 fois par semaine et c’est moi qui veille à instaurer l’équilibre entre les différentes composantes de la majorité. Nous insistons sur la préservation de l’actuelle majorité et nous disons qu’il n’y aura pas dissolution de cette majorité ».
Changement d’heure
A une question sur le changement d’horaire, Saad-Dine El Otmani a reconnu qu’il y a eu une certaine ambiguïté, à la fois dans la communication et la mise en œuvre. Il a également réfuté toute «pression d’intérêt privé», en rappelant que l’objectif principal de cette mesure est de garantir la «sécurité énergétique des Marocains», puisque le passage à GMT+1 de manière définitive pourrait garantir une «économie d’énergie non négligeable». Et d’expliquer qu’elle aura même un impact sur le stress hydrique puisque les «barrages auront un besoin accru en énergie afin de pallier dls besoins futurs en eau».