SODEA- SOGETA : Dossier clos


LARBI BOUHAMIDA
Mercredi 1 Juillet 2009

Une convention-cadre portant sur un certain nombre de questions sociales relatives aux cadres et personnels de la SODEA et de la SOGETA a été signée lundi par les secrétaires généraux des centrales syndicales de la FDT, l’UMT, la CDT et l’UGTM représentant ces personnels et le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime. Avec la signature de cette convention qui intervient dans le cadre du dialogue social, l’opération de la restructuration de la SODEA et de la SOGETA prend fin et une nouvelle ère est entamée pour  248 cadres et employés.  A noter que la première tranche des fermes de la SODEA a été cédée en 2004. Commentant cet événement,  Abdessalam Khairat, secrétaire général du Syndicat démocratique de l’agriculture-(FDT), a déclaré que cette convention-cadre garantit les droits et acquis du personnel de la SODEA et de la SOGETA.  En effet, les mesures qui ont été prises dans le cadre d’un plan social en faveur du personnel des deux sociétés sont importantes et  de nature à satisfaire toutes les catégories du personnel pour assurer leur avenir. Les employés des deux sociétés, et  c’est le plus important, pourront bénéficier de lots pour la construction de logement décent en partenariat avec la Holding Al Omrane, a-t-il souligné.
Pour sa part, Baba Hmida Azzouz, membre du Syndicat démocratique de l'agriculture et coordonnateur national du secteur SODEA, a souligné que lors du dialogue social nous avons fait de la sauvegarde de l’emploi notre priorité notamment pour les  temporaires et d'appliquer les lois en vigueur dans toutes les unités de production au niveau national.
Au terme de cette convention-cadre, a-t-il poursuivi, les temporaires ont été les premiers servis, et ce pour leur assurer un emploi à temps plein et un avenir meilleur. 
Rappelons que la convention est axée sur quatre mesures. La première porte sur la motivation des employés au départ sur la base des principes du plan social SOGETA conclu en 2003, assortis d'une prime de départ. Une cinquantaine d’employés seront, par ailleurs, intégrés à travers leur redéploiement dans les établissements dépendants du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime (Agence de développement agricole, centres régionaux d'investissement agricole..).
La deuxième mesure concerne la titularisation des  employés temporaires aux emplois permanents. Cette convention permettra à près de 30 % des employés temporaires des deux sociétés d'accéder à des emplois à temps plein, selon leur classement par liste dans les fermes SODEA et SOGETA.
La troisième mesure porte sur la création d'une commission de suivi composée des représentants syndicaux ainsi que des représentants de l'établissement qui sera en charge du dossier du partenariat public/privé. Cette commission aura pour charge de traiter tous les aspects sociaux de l'opération.


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1.Posté par Charif le 06/08/2009 02:11
c'est l'occasion de remercier l'ex/ premier ministre Abderrahmane Yousfi le père fondateur du dialogue social entre les employés et leurs employeurs dans le monde agricole, Cependant après son ère, ce dialogue au lieu de progresser et de constituer un code qui garantira le bien être de l'employé marocain, et l'essor économique de l'employeur, il continue de trébucher à cause du manque de la maturité et du vrai sens de la citoyenneté de quelques dirigeants syndicaux, et le caractère du colonialisme subsistant encore chez certains employeurs marocains.
Les responsables de l'indemnisation du personnel de la Sodea, paieront cher devant Dieu et l'histoire leur acte abominable contre leur propagande de montrer qu'ils ont opté pour une meilleure indemnisation de leurs employés. Sans entrer dans le détail, les indemnités de la première tranche 2003 : d'une part étaient très insuffisantes bien qu'ils étaient proportionnelles à l'ancienneté, d'autre part étaient non équitables entre catégorie techniciens et autres personnes illégitimement privilégiées, sans compter la frustration d'anciens commis des unités de production. Le plus grave ces indemnités n'ont jamais pris le caractère spécifique de la Sodea qui est un patrimoine agricole.
Embauchés depuis un jeune âge à la création de la Sodea, nous avons cultuvé amour et respect à cette terre, mieux que ces anciens colons qui ont épuisé les richesses des terres marocaines et pourtant l'état les a largement indemnisés.
Nous les premiers gestionnaires de la Sodea classe sérieuse et laborieuse, vivaient uniquement de notre salaire, nous y sommes restés attachés par nécessité et amour à notre métier, jusqu'au décembre 2003 où nous étions surpris d'un licenciement sous le l'image du départ volontaire, et sans bénéficier d'une indemnité de licenciement.
Notre avenir en tant que téchneciens agricoles Sodea et hommes de terrains s'est vite trouvée affrontée à trois cas:
1) Fructifier son savoir dans le domaine agricole, dans ce cas l'obstacle est resté l'insuffisance des fonds.
2) Embauche avec les partenaires: cela dépend de la région , du renommée et du sérieux du chef du Département de la Sodea zone concernée, à titre d'exemple: si on compare la région de Meknes et celle de Souss, nous constatons que le Département de Meknes pour des raisons injustifiables a été le plus agressif et le plus racial contre ses employés à toutes échelles dans le cadre du départ volontaire de la première tranche, et comment voulez-vous par la suite que ce Département établira un pont entre le partenariat et ses techniciens ? à l'exception de deux ou trois gérants qui ont été embauchés avec la Société Nora par l'intermédiaire d'autres sources. Par contre le Département Sodea de Souss la quasi-totalité de ses agents continue d'occuper les premiers rangs de responsabilité avec les nouveaux partenaires.
3) Se pliant au sort : vivaient d'une retraite anticipée en attendant l'âge de bénificier de la CNSS, se dépanner pour payer chaque année la nouvelle Mutuelle que les nouveaux dirigeants de la Sodea nous ont imposée à la place de Watania.
Notre seul espoir c'est que nous sommes à l'ère de Sa Majesté Mohamed VI, qui œuvre corps et âme pour la prospérité de la masse populaire et non seulement l'élite. Nous aussi nous aurons droit de bénéficier d'un lopin de terre comme les partenaires, mais nous savons bien que nous sommes contraints par le code de distribution de terre par l'État stipulant l'âge limite du bénéficiaire,d'autre part nous sommes limités par l'insuffisance, sinon le manque intégral des fonds pour financer un projet agricole, voilà pourquoi nous avons donc honneur et le droit de demander à notre État une indemnité de licenciement juste et équitable.

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