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« Il s’agit d’un accord a minima que nous avons accepté en signe bonne volonté. Le boycott des examens a été entrepris pour protester contre le manque de professeurs assistants », nous a indiqué Ahmed Belhouss, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement supérieur. Et de poursuivre : « Il est vrai que nous avons demandé l’embauche de 70 professeurs assistants en 2017 et en 2018 mais, aujourd’hui, nous avons été confrontés à deux choix : soit courir le risque d’une année blanche, soit accepter le minimum pour cette année et attendre un développement positif de ce dossier en 2019 comme l’a promis le ministre de la Santé ».
En fait, ce dernier leur a demandé de faire montre d’indulgence vu qu’il vient de débarquer dans son département et qu’il n’est pas responsable du bilan de son prédécesseur durant les trois dernières années où aucun poste budgétaire n’a été créé. « Il nous a seulement promis un seuil minimum qui ne répond certes pas à nos attentes mais que nous avons accepté et considéré comme un pas positif. Ceci d’autant plus qu’il nous a promis de nouveaux postes au-delà de ceux de l’accord quand le budget de l’Etat le permettra », nous a précisé notre source. Et de poursuivre : « Le département de la Santé s’est engagé également à autoriser les médecins de passer les concours organisés par le ministère de l’Enseignement supérieur. En effet, le ministère de la Santé a toujours refusé de laisser son personnel participer à ces concours en arguant le manque de ressources humaines. Aujourd’hui, il y a l’engagement de deux départements, l’un qui ouvre les postes budgétaires et l’autre qui les autorise ».
Mais qu’en est de la date des examens ? Ne s’agit-il pas d’une date très proche ? « Pas de tout. La date de 18 mai n’aura eu aucun effet sur les étudiants qui nous ont soutenus dans notre lutte », nous a expliqué notre source. Et d’ajouter : « Mieux, ils bénéficieront de deux semaines de décalage pour réviser davantage leurs cours. Je crois que tout le monde est gagnant ».
Pour le secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement supérieur, 2019 sera l’année test pour les engagements pris par le ministre de la Santé. « Attendre et voir est notre devise pour le moment », nous a-t-il lancé. Et de conclure : « S’il y a désengagement de la part de l’Etat, les professeurs de la Faculté menacent d’aller jusqu’au boycott de la direction des thèses et la supervision du concours de première année ».