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Et de peur que cela ne devienne une catastrophe, l’Etat ne pouvait se contenter du rôle de spectateur. Des décisions ont été prises à un haut niveau pour remédier au fiasco du gouvernement dans le secteur. L’objectif est de sauver l’année scolaire. L’urgence des mesures à mettre en œuvre exige une intervention globale.
Si l’école publique marocaine et à un degré moindre le secteur privé se trouvent menacés et souffrent en matière d’enseignement, c’est parce que la stratégie globale ne mise pas sur la formation de l’élément humain. Face à cela, des mesures vont être incessamment mises en œuvre, dont la mobilisation de fonds supplémentaires via un budget exceptionnel, qui vient renforcer les fonds alloués conformément à la loi de Finances. Une enveloppe qui permettra au secteur de profiter de 10 mille enseignants supplémentaires, recrutés à la faveur de la procédure contractuelle, valable pour une période de deux ans renouvelable.
Qu’en sera-t-il des fonds alloués ? Une partie ira à la restauration des établissements scolaires et une autre sera consacrée à l’infrastructure scolaire, dont notamment la poursuite de l’opération de démantèlement des classes préfabriquées, ce qui permettra aux élèves d’être scolarisés dans de bonnes conditions.
Rappelons que cette mobilisation de fonds et ce sursaut de dernière minute interviennent après que le ministre Rachid Benmokhtar a établi un rapport détaillant les conditions générales dans lesquelles s’est déroulée la rentrée scolaire de cette année et les menaces persistantes sur l’école marocaine sans oublier d’évoquer la modicité des crédits alloués par le gouvernement à un secteur aussi stratégique que l’enseignement.