Rachida Dati : La marocanité du Sahara est une évidence
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«Nous vivons une évolution dans tous les domaines, une évolution qui s’assimile à une révolution tellement elle fait avancer les choses avec une vitesse inédite dans l’histoire du Royaume. Mais notre révolution à nous est une révolution réfléchie, planifiée, encadrée et qui a un cap bien défini. Elle n’est pas le fruit du hasard ni d’un concours de circonstances, elle a une feuille de route bien définie que nous suivons depuis 17 ans», a rappelé, pour sa part, Omar Dahbi, directeur de rédaction du Groupe Le Matin.
«La vision de Sa Majesté pour le co-développement, qui est une vision délibérée et déterminée, marque l'engagement ferme du Souverain en faveur de la coopération Sud-Sud, et a également une implication extrêmement importante : c’est de placer le continent africain et son capital humain au cœur des grandes préoccupations géopolitiques mondiales», a affirmé Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet Royal.
«Le Maroc aujourd’hui est en train de promouvoir un co-développement qui s’affranchit des pratiques de conditionnalité, qui ont longtemps marqué les relations Nord-Sud. Aujourd’hui, il s’agit de promouvoir un partenariat win-win», a-t-il poursuivi.
L’ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération, qui a choisi d’aborder cette thématique à travers les perspectives africaines, a ajouté que «l’Afrique est un continent d’avenir par ses forces vives, ses ressources naturelles et bien sûr l’Afrique dispose de larges marges de manœuvre du point de vue économique qu’il convient de valoriser, d’exploiter au profit d’un développement humain durable». Avant de souligner «la stabilité institutionnelle dont jouissent un certain nombre de partenaires africains dont le Maroc constitue à bien des égards un réel atout et un élément fondamental dans le renforcement du co-développement ».
Pour l’euro-deputée Rachida Dati, «cette conférence est une excellente occasion de rappeler que la vision de SM le Roi correspond aux besoins de l’époque, c’est-à-dire aux besoins du Maroc bien sûr, mais aussi de l’Afrique et de l’Europe» mais que «l’Europe n’en n’a pas pleinement conscience, à ce jour».
Au cours de son intervention, l’ancienne ministre française de la Justice a également fustigé « la classification des pays qui continue d’être marquée par la vison du siècle dernier. C’est-à-dire une vision extrêmement réductrice de l’état du monde ». L’ex-Garde des Sceaux est persuadée qu«‘à vouloir faire perdurer cette vision du monde, l’Europe fait une grave erreur ».
Sur la marocanité du Sahara, Rachida Dati a assuré qu’il s’agit là d’une évidence, ajoutant que « tous ceux qui soutiennent le contraire doivent se raviser et revoir leur position pour débarrasser la région d'un problème qui a trop duré ».
Ancien ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, Miguel Angel Moratinos s’est aussi exprimé sur le Sahara estimant qu’«il est temps de mettre fin à ce problème épineux» et que « la communauté internationale se doit de trancher définitivement à ce propos ».
Un point de vue également partagé par Cheikh Tidiane Gadio, président de l'Institut panafricain de stratégies et envoyé spécial de l'OCI en Afrique qui n’a jamais fait mystère sur sa position sur la marocanité du Sahara.
Il a, par ailleurs, indiqué que «SM le Roi Mohammed VI est devenu de facto le porte-étendard de tous les peuples africains et particulièrement de la génération des leaders africains qui croient en l’Afrique, en l’Afrique qui gagne, qui réussit et qui triomphe de l’adversité et des pesanteurs d’un certain passé».
Notons que l’ancien vice-premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères et de la Défense du Portugal, Paulo Portas, s’est aussi exprimé sur le problème du Sahara qu’il a qualifié de différend artificiel.
Précision que cette rencontre, qui a été aussi animée par plusieurs autres intervenants, s’articulait autour de trois panels. A savoir : «Un sens nouveau à la Coopération Sud-Sud», « Les initiatives locales catalyseur concret du développement humain» et «La diversification des partenariats comme multiplicateur des opportunités de co-développent».
Il est à souligner qu’une exposition photographique a été organisée en marge de cette rencontre, l’occasion pour les participants d’apprécier l’œuvre et le parcours du Souverain en images.