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Dans ce message, dont lecture a été donnée par S.A.R le Prince Moulay Rachid, le Souverain a souligné que l’ambition du Royaume se décline concrètement à travers sa contribution à réduire les émissions de gaz à effet de serre, son Plan national d’adaptation, ainsi que son Programme national des énergies renouvelables.
«En qualité de président de la COP22, le Maroc n’a eu de cesse de renforcer la dynamique amorcée au lendemain de la conclusion de l’Accord de Paris», a affirmé S.M le Roi, ajoutant que le Royaume s’est employé notamment à mettre en œuvre «l’Appel de Marrakech pour le climat et le développement durable», et le «Partenariat de Marrakech pour l’action climatique».
«Le Royaume du Maroc affirme qu’il restera mobilisé comme par le passé, avec foi et détermination, à l’échelle nationale, continentale et internationale», a insisté S.M le Roi, formulant l'espoir que cette 24ème session de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, permette de consolider l’engagement mondial, qui a d’ores et déjà été pris, sur cette problématique.
«Il nous paraît désormais essentiel de prendre des mesures concrètes et volontaristes, particulièrement par une mobilisation constante, en faveur des pays en développement, en termes de transfert de technologie et de respect des engagements de financement pris à leur égard», a souligné le Souverain.
Par ailleurs, le Souverain a fait observer que «le continent africain est frappé de plein fouet par les impacts négatifs du changement climatique, alors même qu’il n’est pas responsable de cette situation inéquitable», relevant que «l’Afrique n’est pas soutenue et secondée, par les partenaires et les bailleurs de fonds internationaux».
«Animé par son engagement en faveur des causes africaines, le Royaume du Maroc poursuit l’accompagnement du processus de mise en œuvre des trois Commissions climat, issues du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains, tenu en marge de la COP22 : sur le Bassin du Congo, la région du Sahel et les Etats insulaires», a assuré S.M le Roi.
Le Souverain a indiqué dans ce sillage que «l’ampleur des défis nous impose un sursaut collectif, à même de renforcer les bases de solidarité entre les pays et de concrétiser la transition vers un modèle économique adapté», exprimant le souhait que l’enthousiasme de la communauté internationale, bien que quelque peu émoussé récemment, permette d’y parvenir.
A signaler, par ailleurs que, dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de ces assises, la secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, a affirmé que la participation du Maroc aux travaux de la 24ème conférence des parties signataires de la Convention-cadre de l'ONU sur le changement climatique (CCNUCC), traduit l’engagement du Royaume à lutter contre le réchauffement climatique, notant que cette rencontre est une occasion pour défendre les spécificités du continent africain dans la lutte contre les changements climatiques et ajoutant que la COP 24 a pour objectif la mise en application de l’Accord de Paris. Lequel appelle toutes les parties à s’engager concrètement dans la lutte contre le phénomène du réchauffement climatique, a-t-elle souligné, ajoutant que le Maroc œuvre en faveur de la mise sur pied de toutes les mesures visant à relever le défi du changement climatique, et ce à travers la mise en application d'une feuille de route, ainsi que les recommandations qui seront issues de la COP 24 à Katowice.
Le Maroc attend également de la rencontre de Katowice l’adoption de mesures concrètes en faveur des pays les plus touchés par les aléas climatiques, a-t-elle plaidé. Le Maroc attend également de la COP 24, a-t-elle poursuivi, un transfert de technologie en faveur des Etats les plus touchés dans le monde et la contribution au fonds pour le climat dont le montant s’élève à 100 milliards de dollars.
Nezha El Ouafi a réaffirmé, en outre, la détermination du Maroc à mettre en œuvre le plan d’action adopté par la COP22 à Marrakech, en vue de mettre en application la vision du Royaume dans le domaine de l’environnement et du développement durable, ainsi que les agendas africains au niveau de chaque Etat pour faire face au défi du changement climatique.