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Anne Hidalgo et Jean Vuillermoz ont rappelé que le tournoi est "un événement majeur du sport mondial" avec 450.000 spectateurs et 3 milliards de téléspectateurs potentiels dans près de 200 pays et que les installations actuelles n'étaient plus suffisantes. Ils ont aussi souligné que le projet de la FFT pour Roland-Garros, présenté au Conseil de Paris les 13 et 14 décembre, avait été soutenu par 92% des élus. Ils ont expliqué que les serres historiques d'Auteuil n'étaient pas menacées, pas plus que le sport scolaire, que la couverture du périphérique, proposée par les défenseurs des serres, coûtait trop cher (550 millions d'euros a redit Mme Hidalgo), et qu'il était important de maintenir à Paris le tournoi du grand chelem.
Le chiffre de 550 MED est jugé excessif par les partisans de la couverture du périphérique, Yves Contassot (Groupe "Europe Ecologie-Les Verts et Apparentés") suggérant même que Mme Hidalgo confond les euros et les francs. Pour le groupe EELVA, il faut se référer à la couverture de la porte de Vanves qui a coûté 6.000 euros au m2, ce qui donnerait une facture d'environ 60 millions d'euros dans le projet de Roland-Garros.
Le groupe des écologistes avait déposé une bonne vingtaine d'amendements et voeux et a discuté pied à pied. Il réclame notamment une étude sur la couverture du périphérique, une réduction à 25 ans de la convention d'exploitation du site par la FFT (au lieu de 99) et un relèvement de la redevance demandée à la FFT. Il demande également que les dépenses liées à la sauvegarde des collections végétales des Serres d'Auteuil soient facturées à la Fédération française de tennis. Il veut aussi que les commissions des sites et des monuments historiques soient consultées avant le début des travaux. Les élus UMP de Paris David Alphand et Laurence Dreyfuss jugent également "sous-évalué" le taux de redevance demandé et ont milité pour le lancement d'une étude pour chiffrer la couverture du périphérique.
Jean-François Martins (Modem) a voté pour la signature de la convention avec la FFT, non sans faire remarquer que "dans une dizaine d'années", Roland-Garros serait à nouveau sous-dimensionné et qu'il fallait dès maintenant se projeter dans l'avenir, y compris réfléchir à la couverture du périphérique. La prochaine étape est une concertation entre la Ville, le FFT, les opposants et les défenseurs du projet, devant la Commission nationale du débat public, qui se tiendra à l'automne.