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Premier enseignement : l’Inde dont la situation géopolitique n’est pas de tout repos, est incontestablement le premier gros importateur d'armes du monde puisqu’elle a reçu 9 % du volume des transferts internationaux d'armes au cours de l’année 2010 ; lesquelles sont pour 82 % d’origine russe. Elle est suivie de la Chine (6 %), de la Corée du Sud (6 %) et du Pakistan (5 %).
« Différents facteurs commandent les importations indiennes d’armes lourdes conventionnelles. Les rivalités avec le Pakistan et la Chine et les problèmes de sécurité intérieure restent les facteurs les plus couramment cités », affirme Siemon Wezeman du Programme de recherche sur les transferts d’armes du SIPRI. « En tant qu'importateur, New Delhi exige des contreparties et des transferts de technologie pour stimuler sa propre industrie de l'armement, et, afin de remporter les contrats, les principaux exportateurs répondent à ces exigences ».
Autre enseignement à mettre en relief, les Etats du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord sont considérés comme des marchés potentiellement lucratifs par les marchands d'armes. Leur manne pétrolière et les tensions tant à l’intérieur des frontières qu’entre Etats constituent autant de raisons qui les poussent à s’armer jusqu’aux dents.
Au cours de 2010, les importations d'armes ont été particulièrement élevées notamment aux Emirats arabes unis, en Israël et en Egypte.
Première surprise, l’Algérie figure parmi les pays de la région qui ont le plus importé d’armes entre 2006 et 2010 avec, comme cerise sur le gâteau, une mise en compétition entre l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni en ce qui concerne ses commandes d'équipements navals.
Ces achats immodérés d’armements font craindre, selon les experts du SPIRI, une escalade qui ne peut conduire que vers une course aux armements dont personne ne peut augurer du résultat.
« Sur la période 2006–2010 et au vu des commandes récemment passées et des projets d’acquisition annoncés, on s’attend à ce que les importations marocaines et saoudiennes connaissent une augmentation significative ces prochaines années », note le rapport à ce propos. Cette escalade de la tension que l’Algérie est en train de faire naître ne peut, au regard de la situation sociale en Afrique du Nord, qu’être préjudiciable au développement socioéconomique et à la stabilité régionale.