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L'Economiste indique que la campagne électorale "est plus animée qu'elle ne l'était autrefois. Les personnalités s'entrechoquent, s'invectivent...Il faudrait encore plus de chocs et d'anathèmes pour intéresser d'avantage".
L'éditorialiste estime que les scrutins locaux ne sont pas des affaires de partis "sauf si les découpages partisans recouvrent les vrais découpages sociologiques: les réseaux de clans et de notables".
"En fait on ne demande pas aux élus locaux d'avoir un programme en bonne et due forme. On leur demande d'avoir de très sérieuses compétences en gestion et un immense talent politique pour négocier avec leurs rivaux et alliés, avec les incompétents et les jaloux, la capacité de servir honorablement leurs contemporains", juge-t-il.
Bayane Al Yaoum revient encore sur l'"emploi de l'argent" dans la campagne électorale. L'éditorialiste indique que malgré l'existence d'un système juridique et réglementaire de bonne qualité qui encadre le processus électoral, les corrupteurs continuent de verser de l'argent pour influencer les électeurs.
Les sommes que dépensent un seul candidat ou une seule liste de candidature des lobbies de la corruption peuvent être égales au soutien affecté par l'Etat aux partis politiques, déplore-t-il.
Cette question constitue un grave danger et de ce fait requiert une attention toute particulière, une action pratique et une implication de tous les acteurs concernés par l'avenir de la démocratie dans le pays, estime-t-il, notant que les corrupteurs n'achètent pas seulement les simples électeurs mais achètent aussi les "grands électeurs", des candidats pour compléter leurs listes et d'autres pour qu'ils renoncent à leurs candidatures et cèdent le terrain à un seul candidat sans concurrent.
Al Ittihad Al Ichtiraki aborde l'abstention des électeurs. L'éditorialiste indique que l'objectif du grand combat qu'il faudrait mener c'est de combattre la désaffection politique qu'éprouvent les citoyens marocains, notamment les jeunes et les femmes, étant donné qu'ils sont les premiers concernés par le changement et la réforme, craignant de voir ce désintérêt se renforcer par le discours politique tenu par certains acteurs politique marocains, avant et pendant la campagne électorale actuelle, qui n'est pas à la hauteur des défis décisifs auquel est confronté le projet de réforme lancé par le Maroc.