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Bayane Al Yaoum dénonce les pratiques malsaines, notamment les violences et l'emploi de l'argent, qui ont vu le jour dans les élections des Chambres professionnelles et la campagne électorale en cours.
L'éditorialiste estime que la première place dans les élections ne doit pas être briguée par la candidature de corrupteurs, la distribution de sommes exorbitantes, la violence ou l'enlèvement, car dans ce cas, le pays en entier aurait dégringolé et à ce moment-là aucun parti politique ne serait tenté par cette première position dans un pays qui serait dernier sur les plans de la stabilité, de la sécurité, de la vie démocratique et du développement.
"Ce n'est pas par les corrupteurs qu'il faut exercer l'opposition, vaincre tel parti ou tel autre de la majorité pour remporter la première place, car cela risquerait de conduire le pays vers l'inconnu", écrit-il.
Al Ittihad Al Ichtiraki indique que le scrutin du 4 septembre ne sera pas aussi simple que certains discours ont tenté de nous le faire croire. "Ni les campagnes électorales ni la communication des candidats avec l'électorat ne seront intacts", juge l'éditorialiste.
"Aujourd'hui, alors que nous sommes à la première semaine de la campagne électorale, les réseaux de la corruption semblent avoir développé leurs procédés et leurs moyens, et ont cimenté leurs relations avec des candidats qui possèdent de l'argent et ne se soucient pas de la contrepartie que leur assureront les suffrages des électeurs", relève-t-il.
"Plusieurs ont découvert que faire part du bureau et du conseil de la commune est une occasion pour s'enrichir, quoique illicitement. C'est pourquoi, on assiste à ces guéguerres acharnées dans les accréditations, à ces batailles menées pour racoler des candidats et à ce nomadisme pour s'assurer une candidature", explique-t-il.
Evoquant la situation du Maghreb Steel, l'Economiste estime que "petit à petit, les outils censés permettre à Maghreb Steel de se relancer se mettent en place".
Certes, le pari pour en faire la success story tant rêvée pas ses actionnaires n'est pas encore gagné et les prochains mois seront à cet égard décisifs, indique l'éditorialiste.
Alors que le sens du projet paraissait évident pour tous, voilà qu'une poignée d'employés radicalisés fixe d'autres priorités, bloquant l'outil industriel et retardant un difficile redémarrage, relève-t-il, notant que la crise que vient de traverser Maghreb steel "confirme l'impossible adaptation des mouvements sociaux aux enjeux économiques".
Selon lui, "les ultras" ne sont pas majoritaires, mais l'"on devine dans ces grèves sauvages, incontrôlées par les centrales dont elles se revendiquent, une violence latente".
"L'autre enseignement de la grève de Maghreb Steel, c'est qu'elle complexifie la lecture de la sociologie syndicale, avec des mouvements qui virent rapidement à la guérilla et qui n'ont pratiquement plus de repères idéologiques", ajoute-t-il.