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Bayane Al Yaoum aborde la problématique de l'abstention des électeurs. Cette abstention "ne ferait du tort qu'aux candidats probes et à ceux qui ne distribuent pas de l'argent ou des prébendes. Dans notre contexte, elle ne sert que les intérêts des lobbies de la corruption et de la rente", indique l'éditorialiste, appelant les apôtres de l'abstention à évaluer leurs choix et leurs conséquences sur le pays.
Le changement au Maroc ne sera accompli que par le combat démocratique et à travers les institutions, en l'occurrence par les élections, comme cela se produit dans tous les pays du monde, note-t-il, mettant en garde contre l'adoption d'une conduite "équivoque" et de "slogans faciles" qui "ne vont absolument pas servir le combat que mène le peuple marocain pour la justice sociale et la dignité".
L'Opinion indique que le pari aujourd'hui est de rompre avec les politiques centralisées en matière de développement économique, social et culturel qui se sont d'ailleurs avérées vaines, pour leur substituer des approche modernes adossées au principe de développement progressif.
"C'est un chantier constitutionnel cardinal et il faut bien se donner les moyens de sa réussite", estime l'éditorialiste.
Si sur le plan juridique et administratif le terrain est pratiquement balisé, c'est sur celui des compétences que tout va devoir se jouer et les échéances du 4 septembre en sont le principal déterminant qui renvoie toute la responsabilité aux électeurs après celle des formations politiques dans le choix de leurs candidats, relève-t-il.
A présent, la balle est dans le camp du citoyen appelé à faire le bon choix en ayant constamment à l'esprit la nature de la mission qui va désormais être celle des nouveaux élus à la lumière de la nouvelle Constitution, de la nouvelle organisation territoriale et des principes de la bonne gouvernance régionale et communale, écrit-il.
L'Economiste souligne que "la vie fiscale marocaine (...) est incapable de couvrir son champ souverain: faire payer les impôts à une grande partie de ceux qui les doivent".
Techniquement, c'est une aberration de courir derrière les contribuables petits et moyens: ça coûte cher et ça rapporte peu, juge l'éditorialiste.
Il appelle à s'occuper de l'extension du champ de la TVA intérieure, qui rapporte moins que celle sur les importations, plutôt que de passer "des mois et des mois à fatiguer des palanqués de hauts cadres pour disséquer comment deux ou trois entreprises transparentes vont faire pour imprimer leur ticket de caisse suivant que le client porte ou pas un paquet avec lui".
"C'est cela la domination du technique sur la stratégie, sur la vision stratégique: un immense gaspillage de temps, de compétences et de l'argent", prévient-il.