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Bayane Al Yaoum souligne que le discours royal de la Révolution du Roi et du peuple est fidèle à la clarté et à la rigueur attendues et une référence pour garantir la crédibilité et l'intégrité électorale.
Ce discours a évoqué les préoccupations des Marocains et les sujets qui dominent les débats politiques, notamment le tripatouillage électoral, l'achat de voix et la détérioration du niveau de crédibilité d'un certain nombre d'élus, relève l'éditorialiste, appelant toutes les parties à la nécessité de mettre un terme à cette dégradation et de mettre le Maroc sur la voie de la démocratie et des élections sincères.
Le discours royal représente aujourd'hui une référence pour tous les responsables chargés de l'intégrité des élections et doit les pousser à relever le niveau de vigilance pour appliquer rigoureusement les lois et assurer le bon déroulement de toutes les opérations électorales, juge-t-il.
Abordant les élections communales et régionales, prévues le 4 septembre prochain, l'Economiste indique que les votes locaux "sont sensibles aux notabilités, aux réseaux de familles ou affaires, en un mot aux puissances électorales".
Face aux débordements de cet argent sale versé par des candidats rebelles aux normes démocratiques modernes, la police et la justice "doivent continuer à se montrer plus sévères que jamais", appelle l'éditorialiste, faisant remarquer que la lutte impitoyable contre ce phénomène "est une condition sine qua non du bon fonctionnement de ces élections".
Pourtant, cette lutte ne suffira pas pour réhabiliter la démocratie locale et régionale, car "ce qui se passe après les élections est encore plus important", note-t-il, expliquant que "non seulement les finances locales, communales et régionales, sont très opaques mais en plus le mode de décision est encore plus opaque: assemblées braillardes et arrangement en coulisse, marchandages plus ou moins propres virant rapidement au chantage... Le tout couvert par des réunions de nuit et des diners privés".
Al Ittihad Al Ichtiraki souligne que "toutes les forces de la légitimité politique dans le pays affirment que les élections du 4 septembre prochain seront cruciales et, si elles étaient transparentes et propres, seraient un prélude d'une nouvelle démarche vers l'achèvement de la construction démocratique sur la base de la Constituions de 2011".
Selon l'éditorialiste, les compétitions électorales devraient reposer sur un soubassement solide, en l'occurrence sur les programmes et non seulement sur les candidats.
Il estime que le choix que fait l'électeur sur la base d'un programme qui pourrait mettre à niveau les communes et les régions sur les plans économique, social et de développement, "est le seul qui puisse rehausser la commune et la région".
L'Opinion affirme que le Parti de l'Istiqlal entame la campagne électorale pour les communales et régionales du 4 septembre 2015 dans un climat marqué par le respect des citoyens et leur capacité à discerner entre des programmes "qui se contentent de slogans démagogiques et de promesses irréalistes et irréalisables et des programmes qui tiennent compte des réalités de nos communes, des aspirations de leurs habitants et des défis à relever".
Les défis que l'Istiqlal ambitionne ainsi de relever portent sur la gouvernance territoriale, le développement durable, l'emploi, le placement des jeunes au cœur des actions de développement et l'amélioration des services publics communaux, relève l'éditorialiste.