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Bayane Al Yaoum aborde la question de l'abstention électorale. L'éditorialiste appelle "les apôtres de l'abstention" à fournir une alternative concrète qui puisse produire un impact sur la vie du citoyen et du pays et à révéler aux Marocains ce qu'il faudrait faire au cas où l'on refuserait de participer à l'acte électoral et au changement par l'action démocratique et institutionnelle.
Le faible taux de participation au vote et d'inscription sur les listes électorales n'est pas principalement imputable à une adhésion aux appels du boycott, mais il est la conséquence d'une sorte d'indifférence et de désintérêt dont les causes sont imbriquées et complexes, juge-t-il.
Les résultats que les élections ont secrétés dans les grandes villes et les quartiers "aisés" révèlent que les classes moyennes et les catégories instruites des villes n'ont pas choisi l'abstention mais ont exprimé une position électorale qui n'a aucun rapport ni avec le référentiel de la plupart des apôtres de l'abstention, ni avec les programmes et les perspectives de ceux qui prétendent influencer les milieux citadins, note-t-il.
Sur le plan politique, les élites, notamment ceux qui détiennent des niveaux scolaires, culturels et sociaux moyens ou supérieurs, doivent scruter les profils des élus et ceux des présidents qui vont prendre en charge la gestion des communes et des régions pour prendre conscience de leurs responsabilités dans la production de cette réalité et l'effet négatif qu'ont produit leur indifférence et l'attention insuffisante qu'ils portent aux questions de leurs villes et leur pays, relève-t-il.
Sur un autre registre, l'Economiste indique que la visite de François Hollande au Maroc ce week-end confirme bien le retour à des relations Maroc-France plus apaisées.
"Entre clin d'œil à la méga usine de Renault et le chantier du TGV, le choix de Tanger pour les retrouvailles est ultra symbolique des priorités. Elles sont économiques. L'économique et le politique ne sont pas contradictoires. L'un est consubstantiel de l'autre et une garantie de sa pérennité", note l'éditorialiste qui appelle à "continuer de traquer les risques de scepticisme".