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L'Economiste estime qu'"il ne sert à rien de s'inscrire dans la production de textes en série, si l'on ne se soucie pas de leur opérationnalité et de leur qualité, si l'on n'en cerne pas les enjeux", notant que "le dernier discours royal met ainsi en garde contre toutes ces lois, officiellement abouties puisqu'elles ont bien été épinglés au tableau de chasse des bulletins officiels, mais sans portée normative, soit parce qu'on a oublié la logistique d'intendance, soit parce qu'elles rentrent en friction avec d'autres lois existantes".
L'éditorialiste fait remarquer qu'il est "difficile de produire un bon texte sans en penser l'objet précis", relevant que "le parlement a à cet égard un rôle de garde-fou important à jouer, en particulier lorsque les gouvernements sont tentés de se servir de l'intensité de la production législative à des fins de communication".
Et d'estimer qu'"un premier axe de la thérapie consiste à se soucier, très en amont, de l'état d'avancement de l'artillerie des textes d'application", signalant que beaucoup de lois "n'ont servi à rien par le simple fait d'avoir oublié ce carburant".
Il a cité comme exemple la loi relative à la concurrence et celle de l'assurance maladie obligatoire, "deux dossiers restés longtemps en déshérence par ce qu'on est parti trop vite pour l'un et trop lentement pour l'autre", a jugé l'éditorialiste.
Pour Al Ittihad Al Ichtiraki, le discours royal prononcé vendredi devant le Parlement a pointé du doigt le retard enregistré dans l'édification institutionnelle, comme prévue par la Constitution de 2011.
Le discours royal constitue une feuille de route pour parachever la construction institutionnelle au cours de cette dernière année législative, relève l'éditorialiste selon qui "l'opinion publique est en droit de se demander si le gouvernement serait capable d'achever ce qu'il n'a pas pu réaliser tout au long des précédentes années de son mandat, en particulier à la lumière de la préparation des prochaines échéances parlementaires".
"Le discours royal a été on ne peut plus clair en insistant sur la nécessité d'accélérer la cadence de la législation, que ce soit celle relative aux institutions constitutionnelles qui vont voir le jour pour la première fois ou celles déjà en place, dont la mise à jour des lois est devenue un impératif politique, institutionnel et constitutionnel", souligne-t-il.
Assabah écrit de son côté que les partis politiques doivent éviter le scénario de l'année législative qui vient de s'achever, et qui a été "marquée par des calculs partisans étroits ayant exercé un impact négatif sur le rythme de la production législative".
L'éditorialiste met en garde, dans ce sens, contre les conséquences négatives de tout retard dans l'adoption des lois organiques portant sur des chantiers difficiles comme le droit de grève et le caractère officiel de la langue amazighe.
Les partis doivent bien méditer le contenu du discours royal qui leur est adressé et en déceler les sens profonds renvoyant aux prochaines échéances législatives, insiste-t-il, ajoutant que le Souverain a rappelé aux différents partis politiques que "les Marocains sont devenus plus matures dans leur attitude à l'égard des élections, et plus exigeants en réclamant des comptes à leurs élus sur le bilan de leur action", et les a invités à se livrer à "une autocritique constructive, pour corriger les erreurs, redresser les dysfonctionnements et poursuivre dès maintenant leur action, sérieusement et résolument, sans faiblir ou faillir, en vue de gagner la confiance des électeurs dans les prochaines échéances".