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La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre d'Etat, ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madiecké Niang, et le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Ouzzine.
Au cours de cette réunion, les experts marocains et sénégalais devaient faire le bilan de la coopération multiforme entre les deux pays, réactualiser le cadre juridique qui régit cette coopération, examiner les possibilités de développer les relations économiques et commerciales et approfondir les échanges culturels et humains entre le Maroc et le Sénégal.
Ils devaient également élaborer les projets d'accords qui seront signés lors de la 14ème session de la Commission mixte bilatérale qui se tiendra prochainement à Dakar.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Madické Niang, a renouvelé, dans son allocution, « le soutien sans réserve et constant du gouvernement et du peuple sénégalais au Maroc dans le combat qu'il mène pour le respect de son intégrité territoriale et la reconnaissance de la marocanité du Sahara ». Il annoncé que le Sénégal «exprime son adhésion à une solution négociée de cette question et appuie l'Initiative marocaine pour une large autonomie des provinces du Sud et rejette toute manœuvre visant à faire avorter les négociations en cours sous l'égide de l'Onu ».
Revenant sur les relations entre le Sénégal et le Maroc, M. Niang a indiqué qu'à travers la tenue de cette réunion préparatoire, les autorités marocaines ont démontré la dimension spéciale qu'elles confèrent aux relations entre nos deux pays.
Le ministre d'Etat a dégagé un certain nombre d'axes stratégiques autour desquels ils envisagent d'œuvrer, lui et son homologue marocain, pour traduire en actions concrètes la vision des deux chefs d'Etat et les engagements de nos gouvernements. Six ans après la tenue de la dernière grande Commission mixte sénégalo-marocaine, M. Niang a reconnu qu'il est nécessaire et urgent d'analyser les résultats des actions qui ont été entreprises et d'évaluer les performances réalisées afin de permettre de déterminer les nouvelles perspectives qui s'offrent à la coopération entre les deux pays.
Le chef de la diplomatie sénégalaise s'est réjoui de l'importance de la marge de progression de cette coopération qui couvre plusieurs secteurs (agriculture, santé, éducation, énergie, transports, l'élevage, etc.). Il a exhorté les experts à procéder à un examen rigoureux des possibilités de coopération dans le but de formuler des recommandations, surtout dans les domaines propres à générer une réelle valeur ajoutée pour le développement économique et social des deux pays. Pour ce faire, le ministre d'Etat les a invités à revisiter le cadre juridique de la coopération bilatérale et de proposer des formules permettant d'accélérer la conclusion des accords en cours de négociation et d'apporter les réaménagements idoines à ceux dont le contenu ne correspond plus aux priorités.
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Ouzzine, s'est, pour sa part, réjoui «du soutien ferme et constant » à l'intégrité territoriale du Maroc et à la marocanité du Sahara.
Pour lui, le Maroc et le Sénégal qui prônent toujours les valeurs du dialogue et de concertation dans le règlement des conflits armés ne peuvent que déplorer les crises et les conflits qui perdurent en Afrique et dans le monde et qui menacent la sécurité et la stabilité de notre continent et entravent sérieusement ses efforts de développement.