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A cet effet, M. Radi n’a pas manqué d’apporter une clarification nécessaire. Contrairement à certaines allégations, colportées par des médias insidieux, c’était Abdelouahed Radi qui avait lui-même demandé à SM le Roi Mohammed VI de le libérer de sa fonction ministérielle pour se charger de la restructuration de l’USFP.
Mais il a été confirmé à son poste par le Souverain, dans le but d’achever le projet de réforme du secteur de la Justice. C’est chose faite. M. Radi avait ce samedi le sentiment du devoir accompli. « Le secteur de la Justice a réalisé un saut qualitatif », a fait valoir M. Radi, qui s’est arrêté, chiffres à l’appui, sur les nombreux acquis obtenus tant sur le plan de la réforme infrastructurelle qu’institutionnelle touchant notamment à l’impératif de l’indépendance du secteur par rapport au pouvoir exécutif. Le 30 décembre 2009, qui a marqué le départ de M. Radi, la mission de la réforme était bel et bien accomplie. Il va falloir désormais s’occuper d’un autre chantier, à savoir la refonte de l’USFP. Sur ce point, M. Radi a appelé les militants socialistes, base et direction confondues, à retrousser manches pour concrétiser cette ambition. Ils étaient nombreux, les militants, ce jour-là pour donner à ce vœu sa véritable dimension. Le siège de l’USFP grouillait comme une fourmilière. Les membres de chaque commission devaient rivaliser d’idées, de propositions et de contre-propositions pour alimenter ce qui s’annonce désormais comme le plan de bataille de l’USFP pour la reconquête de sa place en tant que première formation politique du pays. Les commissions, chargées qui de l’action associative et syndicale, qui des médias et de la culture, qui des relations extérieures, etc, savaient ce qui les attendait. M. Radi a évoqué à la nécessité d’un redéploiement grandeur nature de l’USFP dans les différents secteurs de la société. Le leader socialiste, entouré des membres du Bureau politique, a rappelé le rôle crucial qu’a souvent joué l’USFP dans les secteurs culturel, associatif, syndical, sans compter évidemment le front politique où il était dominant. C’est justement ce rôle important que le parti est appelé, aujourd’hui plus que tout autre temps, à retrouver. « Nous sommes sortis renforcés de la crise qui a frappé notre parti durant ces dernières années », s’est félicité le Premier secrétaire, faisant valoir l’esprit unitaire et solidaire qui a marqué les travaux du huitième Congrès. C’est dans cet esprit que s’est d’ailleurs tenue la réunion samedi des commissions du Conseil national, dernière ligne droite pour une mise en œuvre tant espérée du renouveau du parti socialiste.
Au-delà des affaires internes du parti, le Premier ministre a évoqué un autre développement touchant au chantier décisif de la régionalisation élargie annoncée par SM le Roi. L’USFP, a exhorté M. Radi, est appelé à participer à l’élaboration et à l’accomplissement de ce formidable projet. Le dirigeant socialiste a annoncé, à cet effet, que l’USFP avait déjà mis sur pied un comité chargé d’élaborer une plateforme d’idées en vue d’alimenter le débat national sur la question.