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« Cette offre a été une vraie surprise puisque l’expertise a évalué entre 18 à 22 milliards de DH l’ensemble des actifs de la SAMIR», nous a confié une source syndicale. Et de poursuivre : « Pourtant, l’identité de l’acquéreur demeure inconnue. Certains n’ont pas hésité à prétendre que c’est le milliardaire saoudien Mohammed Hussein Ali Al Amoudi, principal actionnaire de la raffinerie, qui serait derrière cette offre. Pour eux, ce dernier est réputé être un homme de défis».
Mais notre source a néanmoins tenu à préciser qu’il ne s’agit que de simples hypothèses et que la réunion d’aujourd’hui pourrait bien démêler l’écheveau. Cette offre risquerait de rendre la tâche du tribunal de commerce, du syndic et du juge commissaire de plus en plus ardue vu qu’elle pose le problème de la mise à prix. En effet, le tribunal de commerce de Casablanca était censé rendre une ordonnance fixant le prix plancher de cession et ouvrant ainsi la voie à l’appel à manifestation d’intérêt ou à la liquidation judiciaire. Jusqu’à présent, le montant de vente demeure confidentiel, mais il servira, en grande partie, à payer les arriérés d’impôts, les droits de douane tout en permettant le remboursement de dettes s’élevant à près de 40 milliards de dirhams.
« Il y a eu réunion samedi entre le syndicat, les directeurs et les contrôleurs, mais rien n’a filtré sur ce qui y a été décidé. Espérons qu’aujourd’hui, les choses prendront le chemin escompté», nous a-t-elle indiqué. Un souhait des plus ardents puisque la situation sociale du personnel de la raffinerie ne cesse de se dégrader.
« On n’a plus reçu de primes du Ramadan et de l’Aid El Kéber ni les primes de rendement », nous a déclaré notre source. Et d’ajouter : « Ceci d’autant plus que les deux sociétés chargées de la gestion de notre couverture médicale ont refusé de renouveler notre contrat et que nous sommes désormais obligés de basculer vers l’AMO. Un changement que l’ensemble des membres du personnel refuse. On a, en effet, toujours été couverts par une assurance privée qu’on soit actif ou retraité et on ne veut pas renoncer à ce droit ». Un état des lieux des plus préoccupants vu que les cotisations à la CNSS et à la CIMR seraient prélevées sans être versées aux organismes concernés.
A rappeler que les rumeurs vont bon train concernant les éventuels acquéreurs de la SAMIR. En effet, il ne se passe pas une semaine sans que des noms ne circulent à ce propos. Les derniers en date sont ceux de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), de la société Afriquia SMDC, filiale d’Akwa Group, et d’un certain milliardaire saoudien dont le nom n’a pas été rendu public.
Pourtant, ces assertions relayées par plusieurs organes de la presse écrite et des sites électroniques sont fallacieuses puisque les parties auxquelles elles ont fait référence ont formellement démenti toute intention de se porter acquéreurs de cette raffinerie.