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Célébration du Nouvel An amazigh : Un événement majeur reflétant la Haute sollicitude Royale envers la culture et le patrimoine amazighs
Ce fléau qui ronge les sociétés, mine les bases du développement économique et du progrès social et provoque le déclin des valeurs morales et une baisse de confiance dans les institutions, n’est plus perçu seulement comme un problème national. Il a dépassé les frontières eu égard à toutes les violations qu’il facilite, notamment le trafic de drogue et l’émigration clandestine, entre autres. Afin de promouvoir et renforcer les mesures visant à combattre ce phénomène de manière plus efficace, la convention des Nations unies pour la lutte contre la corruption a vu le jour. C’est le seul instrument contraignant de portée universelle de lutte contre la corruption de par le caractère impératif de ses dispositions. Elle a été adoptée en octobre 2003 par environ 150 pays signataires et a été ratifiée par le Maroc en 2007.
Lors de la 3ème session qui a eu lieu à Qatar, notre pays a été choisi pour abriter les assises que la ville ocre abritera. Cette conférence qui constitue l’un des mécanismes de la mise en application de la Convention, verra la participation de 156 pays ainsi que celle d’organisations régionales et internationales. En marge de cette rencontre, des colloques et des ateliers de travail (plus de 20 manifestations) seront organisés afin de mieux cerner la problématique et apporter le cas échéant des solutions.
Il va sans dire que les préparatifs pour la tenue de cette conférence ont débuté il y a deux ans déjà. Plusieurs réunions et rencontres ont été organisées. C’est dans ce cadre que Rabat a abrité en juin dernier deux conférences internationales en partenariat avec l’Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE) et le programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Les recommandations de ces deux rencontres qui réuniront les pays de la région MENA, de l’OCDE et du continent africain seront présentées à la conférence de Marrakech. Par ailleurs, le Royaume veillera à ce que cette conférence soit ouverte devant tous les acteurs politiques, économiques et de la société civile pour que leurs points de vue soient pris en considération dans l’élaboration de ses recommandations.
Durant les deux années que le Maroc assurera la présidence de la conférence, il assumera une responsabilité internationale. L’occasion pour lui d’acquérir une plus grande expérience en la matière.