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Une mondialisation source de misère, de famine, de guerres et de déséquilibres environnementaux. Au moment où le monde vit au rythme de la crise économique et financière, les participants ont saisi l’occasion pour débattre de la nature de celle-ci afin de trouver «des alternatives» susceptibles de fonder un monde de plus en plus juste et équitable. Un monde où les frontières ne seront jamais fixées entre ses composantes et où les guerres et les destructions de l’environnement doivent cesser.
Toujours dans la même optique, les participants mettront l’accent sur les diverses luttes sociales. Ils tenteront en outre de faire le point sur les entraves à édifier la démocratie et de dresser le bilan des dynamiques déclenchées depuis le 1er Forum social de Porto Alegre. On débattra aussi de la nature des conflits politiques et des guerres interminables qui ravagent le monde, sur fond d’impérialisme et de sionisme en vue de s’accaparer les ressources naturelles de la région.
Perçu comme un espace propice pour les partenariats entre les mouvements sociaux du monde entier, ce Forum social mondial se veut également un miroir qui reflète les points noirs du néolibéralisme. Un choix qui suscite trop d’interrogations. Pour cela, cet événement s’est donné pour mission de trouver les bonnes réponses à ces questions pour mieux «construire la paix, la justice sociale et la démocratie» sur fond d’un monde systématiquement détruit par certains prédateurs.
Le fait d’organiser un événement pareil au Maroc constitue un choix réfléchi. C’est le fruit de beaucoup d’efforts bien servis par le dynamisme des mouvements sociaux dans les régions du Maghreb et du Machrek. Il repose en outre sur le fait «que la région, lieu de conflits, d’appétits impérialistes, de carence démocratique, reste marginale par rapport à la mouvance altermondialiste». Lors de cette manifestation, on dévoilera le pays africain qui aura l’honneur d’accueillir le prochain Forum social mondial en 2011.