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La réunion qui devait être suivie d'une conférence de presse a finalement été déplacée dans d'autres locaux et a démarré aux alentours de midi (11h00 GMT), a-t-on indiqué dans l'entourage de M. Puigdemont.
Auparavant, des "instructions à la déléguée de la Généralité (exécutif catalan) de Catalogne à Bruxelles ont été données afin qu'elle ne permette pas cette réunion dans les locaux de la délégation de Catalogne à Bruxelles", avait indiqué une source diplomatique à l'AFP à Madrid.
Roger Torrent, président indépendantiste du parlement catalan, est arrivé mercredi matin à Bruxelles pour rencontrer le chef de file indépendantiste et quatre autres députés séparatistes, anciens ministres de son exécutif destitué après la tentative de sécession, installés à Bruxelles.
Ces entretiens interviennent alors que Carles Puigdemont est à ce stade le seul candidat à la présidence de la Catalogne et que le chef du parlement tente d'organiser une session d'investiture avant la fin du mois, dans des conditions difficiles.
S'il reste en Belgique, M. Puigdemont devra être investi à distance, ce que les services juridiques du parlement jugent illégal. Madrid a promis de contester un tel procédé devant la Cour constitutionnelle.
Mais s'il rentre en Espagne, il risque une arrestation, tout comme les autres députés installés à Bruxelles, dans le cadre de poursuites pour rébellion, sédition et malversation de fonds en lien avec la tentative d'indépendance.
Depuis la mise sous tutelle de la Catalogne par Madrid, les locaux de la représentation catalane à Bruxelles dépendent directement du gouvernement central espagnol.
"Il n'y a pas de motif pour empêcher la tenue de cette réunion (...) Nous nous réservons le droit d'étudier les implications légales de cette situation", a déclaré Joan-Maria Piqué, un porte-parole de la formation de M. Puigdemont.
Par ailleurs, une vidéo montrant l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont en train d'embrasser le drapeau espagnol sur l'insistance d'un passant a fait le tour des réseaux sociaux mardi en Espagne.
Sur cette vidéo qui aurait été tournée au cours de la visite à Copenhague de M. Puigdemont, on peut voir un jeune homme qui s'approche de lui au moment où il boit un café dans un centre commercial.
L'homme tend vers M. Puigdemont un drapeau espagnol rouge et jaune en lui disant: "J'ai là un drapeau espagnol, Puigdemont, je sais que vous l'aimez. Prenez-le et embrassez-le s'il vous plait".
Souriant, M. Puigdemont répond qu'il n'a "aucun problème"' avec le drapeau espagnol et l'embrasse deux fois.
L'homme l'interpelle alors: "Et à propos de l'indépendance ? Ce n'est pas un problème ?" avant d'avertir l'ancien président de la Catalogne : "une prison espagnole vous attend".
Mardi, M. Puigdemont a souhaité pouvoir rentrer en Espagne sans risquer une incarcération afin de défendre sa candidature à la présidence de la Catalogne, malgré la promesse de Madrid de l'arrêter.
S'il rentrait en Espagne, le leader indépendantiste, qui a fui en Belgique fin octobre, serait arrêté dans le cadre d'une enquête pour "rébellion", "sédition" et "malversation de fonds".
M. Puigdemont a partagé la vidéo sur son compte Twitter en l'accompagnant du message "un jour, ils comprendront que nous n'avons aucun problème avec l'Espagne ou son drapeau".
"La bataille est contre ceux qui exercent le pouvoir d'une manière despotique", assure-t-il.
La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, a suscité de nombreux commentaires en Espagne.
La vice-première ministre Soraya Saenz de Santamaria a estimé que M. Puigdemont "se dédiait au show business". Il est "capable d'embrasser des drapeaux que dans d'autres contextes il rejette" pour apparaître à la télévision, a-t-elle déclaré dans une interview à la télévision publique espagnole.