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La circulaire datant du 8 septembre adressée aux directeurs des Académies régionales d’éducation et de formation spécifie que les fonctionnaires relevant du ministère de l’Education nationale qui ont atteint, le 1er septembre, l’âge légal de départ à la retraite, seront contraints de poursuivre leur activité jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours, à savoir le 30 août 2016.
Cette décision vient jeter de l’huile sur le feu, puisque les syndicats les plus représentatifs du secteur ont, durant la semaine dernière, organisé des sit-in devant les sièges des délégations dans bon nombre de villes en signe de protestation contre la décision de Benmokhtar concernant les enseignants en surnombre dans le primaire. En effet, suite à cette décision, les réactions des concernés ne s’est pas fait attendre. Ces derniers l’ont qualifiée, d’ailleurs, d’injuste et d’irréfléchie et portant préjudice à leurs droits et acquis.
Par ailleurs, le Syndicat national de l’enseignement, affilié à la FDT et en coordination avec le bureau national de la Fédération libre de l’éducation, relevant de l’UGTM, ont demandé à Rachid Benmokhtar de provoquer une réunion urgente en vue de débattre, en premier lieu, de cette question et de ses fâcheuses répercussions sur l’ensemble du corps enseignant surtout en ce début de la rentrée scolaire.
A rappeler que l’année dernière, Rachid Benmokhtar avait pris la même décision de prolonger l’âge légal de retraite des enseignants à la fin de l’année scolaire et annonçait qu’elle ne concernait que 2014-2015. Et voilà qu’il récidive. Pour se justifier, il va certainement annoncer comme il l’avait fait l’année dernière que le départ de ces enseignants au milieu de l'année scolaire est «anti-pédagogique» et affecte négativement le processus régulier de l'éducation et de l'enseignement. Il avait qualifié devant les parlementaires sa décision de positive pour les élèves et l’ensemble du système éducatif et estimé que le maintien des enseignants est un devoir national.
En cette rentrée scolaire, Rachid Benmokhtar a intérêt à revoir ses décisions prises de manière unilatérale et à réparer ses injustices à l’égard et des enseignants en surnombre et de ceux qui aspirent à une retraite bien méritée.