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Normal, disent les Ittihadis. Cela fait plus de dix ans que l’USFP prend part à la gestion de la chose publique. Ses membres ont assuré des départements sensibles lors de trois gouvernements.
La première fois sous la conduite du parti, les deux autres avec d’autres formations politiques, plus ou moins proches de sa ligne politique. Maintenant que les électeurs ont décidé qu’une seconde alternance ait lieu, l’USFP doit retrouver ses bases, en grand respect à ses programmes et son option idéologique.
Un retour qui lui permettra de repenser ses choix et ses initiatives, de surmonter ses échecs et de restructurer ses rangs. Certes, avec le PJD, l’occasion était propice pour faire face aux marionnettes partisanes et aux alliances imposées et mettre fin, une fois pour toutes, aux intentions visant à se tailler des cartes politiques sur mesure, et à renforcer des axes politiques indépendants. Mais, cela peut être réalisé aussi à partir de n’importe quel positionnement (gouvernement et opposition). Mais le débat essentiel réside certainement dans la question du projet de société et des valeurs.
L’égalité entre femmes et hommes, la pluralité politique, les libertés individuelles, la moralisation de l’action politique, la modernité et l’esprit de la social-démocratie… constituent le socle de la pensée de l’USFP et les militants devraient en être imprégnés. Et c’est exactement ce respect des valeurs d’un parti moderniste, socialiste et démocratique qui a fait que beaucoup de démocrates et intellectuels marocains avaient appelé de leurs vœux, l’USFP à choisir l’opposition.
« Il faut aller dès maintenant à la rencontre des femmes et des jeunes qui nous ont sanctionnés par leur vote, pour édifier avec eux un nouveau parti socialiste, fort, uni et mobilisé», a confié Mohamed Achâari, membre du Bureau politique.