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Les résultats de cette enquête relèvent que 31% des industriels ont estimé bon le climat général des affaires durant le quatrième trimestre 2008, 58% l’ont jugé moyen et 11% l’ont considéré médiocre, soit un solde d’opinion de 20%, en baisse de 30 points d’un trimestre à l’autre.
La Banque centrale estime que « ce jugement est partagé par les opérateurs dans l’ensemble des branches, à l’exception de ceux des industries électriques et électroniques, qui ont indiqué une évolution négative du climat des affaires avec un solde passif de 11%. Les prévisions gardent globalement la même structure que les réalisations».
Les résultats de l’enquête indiquent aussi que seulement 3% des entreprises ont estimé que l’approvisionnement a été facile durant le quatrième trimestre 2008 contre 7% qui ont éprouvé des difficultés d’approvisionnement, soit un solde d’opinion négatif de 4%, en hausse de 7 points d’un trimestre à l’autre. La détérioration des conditions d’approvisionnement a concerné principalement les industries agroalimentaires.
Le niveau des stocks détenus par les entreprises est jugé dans l’ensemble supérieur à la normale. Cette situation recouvre un niveau quasi-normal dans les industries du textile et du cuir et un niveau supérieur à la normale dans les autres branches.
Par composante, les coûts financiers ont augmenté par rapport au trimestre précédent avec un solde d’opinion de 34%, suivis par le niveau des salaires et les coûts énergétiques avec des soldes d’opinion de 29% et de 26% respectivement, alors que les coûts des matières premières, autres que l’énergie, ont enregistré une baisse. Au niveau sectoriel, les coûts financiers et énergétiques ont constitué les principales sources de l’augmentation du coût unitaire de production, particulièrement dans les industries agroalimentaires, les industries chimiques et parachimiques et les industries du textile et du cuir. Dans la branche des industries électriques et électroniques, le niveau des salaires et les coûts financiers ont représenté les deux facteurs essentiels.
Selon l’opinion des chefs d’entreprise, l’insuffisance de la demande et l’accentuation de la concurrence ont constitué, par ordre d’importance, les deux principales entraves au développement de la production dans toutes les branches d’activité, particulièrement, les industries électriques et électroniques et les industries du textile et du cuir.
Les résultats de l’enquête font ressortir que la situation de trésorerie au cours du quatrième trimestre 2008, était normale pour 63% des entreprises, supérieure à la normale pour 2% et inférieure à la normale pour 35%, soit un solde d’opinion négatif de 33%, en baisse de 20 points d’un trimestre à l’autre. Cette situation a concerné toutes les branches, particulièrement les industries électriques et électroniques et les industries chimiques et parachimiques.
La situation de la trésorerie des entreprises a été affectée essentiellement par les difficultés de recouvrement et par les charges autres que financières, qui ont pesé lourdement sur l’ensemble des branches, en particulier les industries agroalimentaires, les industries chimiques et parachimiques et les industries mécaniques et métallurgiques. La trésorerie dans les industries électriques et électroniques et les industries du textile et du cuir, a été affectée principalement par la baisse des ventes.
Les dépenses d’investissement réalisées au quatrième trimestre 2008 ont enregistré une hausse dans l’ensemble des secteurs, à l’exception des industries du textile et du cuir et les industries électriques et électroniques, où les opérateurs ont indiqué respectivement une diminution et une stagnation des investissements. Cette tendance devrait dans l’ensemble se poursuivre au cours des trois prochains mois, sauf dans les industries électriques et électroniques et les industries du textile et du cuir.
Concernant la structure du financement des investissements envisagés à court terme, l’autofinancement vient en première place avec 62% du montant investi, suivi du crédit bancaire avec 26%, en hausse de 3 points, et le crédit bail avec 7%. L’augmentation de capital vient en dernière place avec 2%.
Les conditions d’accès au financement bancaire ont été jugées normales par 82% des entreprises industrielles, tandis que 13% des entreprises ont considéré difficile l’accès au crédit bancaire contre 5% qui l’ont estimé facile, soit un solde d’opinion négatif de 8%. Au niveau sectoriel, l’accès au financement bancaire a été jugé difficile par toutes les branches, à l’exception des industries chimiques et parachimiques, où il est estimé normal. De même, les entreprises enquêtées estiment que le coût du crédit bancaire a augmenté dans l’ensemble des secteurs, particulièrement dans les industries du textile et du cuir et les industries mécaniques et métallurgiques.
kadimimohamed@yahoo.fr