Un taux de réussite qui augure d’une rentrée scolaire mouvementée
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Ce qui reste très insuffisant et inférieur par rapport au nombre des candidats. La catégorie des enseignants s’est accaparée la part du lion avec 8251 postes. Celle du soutien administratif, pédagogique et social a eu moins d’opportunités avec 331 admises et admis alors que celle de l’orientation, de la planification pédagogique n’a obtenu que 29 admis. La catégorie de la gestion et du contrôle matériel et financier a eu moins de chance avec 9 admis. Dans la catégorie des techniciens, le nombre de reçus était faible avec 22 admis alors que chez les informaticiens seuls 9 candidats ont pu réussir leur examen. Le communiqué du département d’Akhchichen précise également que les admis dans certaines catégories doivent subir des épreuves orales pour entériner leur admission. Leur nombre s’élève à 795 et la date des épreuves orales sera annoncée ultérieurement, selon le communiqué. Pour certains syndicalistes, les résultats sont dérisoires et insignifiants au regard du nombre de candidats qui ont subi l’examen. De plus, ils reprochent à ces examens leur caractère uniforme pour plusieurs spécialités. « On ne peut admettre qu’un enseignant en mathématiques par exemple qui a une spécialité avec ses spécificités particulières passe la même épreuve qu’un enseignant par exemple d’éducation islamique ou d’éducation physique. C’est insensé ! », affirme un syndicaliste non sans mettre à l’index le département de tutelle.
Contacté par « Libé » par bigophone interposé, M. Sassi, directeur des examens au ministère de tutelle, nous a précisé d’abord qu’il s’agit d’un concours et non d’examen. Il est donc géré selon la logique de la disponibilité des postes budgétaires. Il a confirmé, par ailleurs, qu’il existe des épreuves communes à toutes les catégories et qui ont un caractère purement pédagogique et que, selon lui, tout candidat doit connaître et en parallèle, le candidat subit des épreuves spécifiques à sa spécialité. Ce que certains syndicalistes ont catégoriquement réfuté.
Quant à la note professionnelle que les concernés considèrent comme une injustice dans la mesure où la notation reste tributaire de l’avis subjectif d’une personne et change d’une délégation à une autre et peut être parfois entachée de clientélisme et de copinage, M.Sassi a rétorqué que ladite note reflète le rendement du candidat dans sa vie professionnelle quotidienne. Pour preuve, le directeur des examens au ministère de l’Education nationale renvoie à la grille de notation auprès des inspecteurs et directeurs et qui peut faire l’objet d’un arbitrage du délégué.
Concernant les reproches au sujet des postes budgétaires dont les bénéficiaires ont été promus par le biais de la promotion au choix et qui devraient être attribués, selon les concernés aux candidats d’une liste d’attente, le responsable de la direction des examens a précisé qu’il s’agit de deux modalités de promotion distinctes et indépendantes. C’est dire que la rentrée scolaire s’annonce chaude et mouvementée. Enfin, le communiqué du ministère de l’Education nationale annonce également que les examens d’aptitude professionnelle concernant la catégorie des enseignants au titre de l’année 2011 auront lieu les 9 et 10 septembre prochain alors que les dates concernant les autres catégories seront fixées ultérieurement.