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Selon un communiqué émanant de l’Ordre des avocats au barreau de Casablanca, les hommes en noir qui ont décidé de boycotter les audiences programmées dans leur circonscription judiciaire de la capitale économique jusqu’au 26 janvier, considèrent que la situation des tribunaux suite aux grèves répétitives des greffiers est devenue alarmante et que beaucoup d’entre eux ont commencé à subir ses effets négatifs sur les plans professionnel, économique et social.
L’Ordre des avocats de Casablanca estime également que la paralysie des tribunaux constitue une atteinte aux libertés et droits des citoyens, notamment les avocats et les justiciables.
De son côté, le Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, a décidé d’entamer dès aujourd’hui et jusqu’au 27 janvier, une grève nationale de 72 heures. Décision prise lors de la dernière réunion tenue le 17 janvier à Rabat et consacrée à l’examen de la situation du secteur.
Selon un communiqué publié à l’issue de cette réunion, le SDJ considère les déclarations du ministre des Finances qui nie avoir eu connaissance du projet portant statut du greffier, comme étant une preuve des mensonges qui entourent la réalité de l’existence même de ce projet et que l’ensemble des déclarations gouvernementales dans ce sens ne sont que de la propagande.
Le SDJ a demandé également au ministre de la Justice de prendre une position claire et explicite à l’égard des propos du ministre des Finances et a demandé au Premier ministre d’assumer ses responsabilités en tant que coordinateur entre les départements pour mettre fin à cette crise.
Il faut rappeler que la revendication principale des secrétaires-greffiers, des rédacteurs et des délégués judiciaires porte sur la réforme du statut du greffier et de l’ensemble du personnel administratif et judiciaire.
Mais le gouvernement ne semble pas l’entendre de cette oreille. Pourtant, dans une déclaration à l’issue du dernier Conseil de gouvernement, le ministre de la Justice avait affirmé que le gouvernement est conscient de ce problème et qu’il avait choisi de le résoudre à sa manière : «Par principe, le gouvernement admet que les greffiers jouissent d’un statut particulier, à condition d’amender l’article 4 de la Fonction publique. Lequel article devrait opérer une séparation organique entre le greffe et la Fonction publique, à l’instar de l’enseignement et autres secteurs».