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«Cette évolution est imputable essentiellement à la hausse de 5,7% des réserves internationales nettes», explique la Banque centrale qui vient de publier ses indicateurs clés des statistiques monétaires pour le mois d'août 2015.
Pour ce qui est des autres contreparties de M3, le crédit bancaire a accusé un repli de -0,9% et les créances nettes sur l’Administration centrale se sont contractées de -0,2%, précise BAM.
La baisse du crédit bancaire reflète la diminution de -3,9% des concours à caractère financier, de -2% des facilités de trésorerie et de -0,2% des crédits à l’équipement, souligne la Banque centrale.
Et de noter qu’à l’inverse, les prêts immobiliers ont enregistré une légère progression de 0,1%, recouvrant une hausse de 0,3% des crédits à l’habitat et une baisse de -0,8% de ceux à la promotion immobilière. Les prêts à la consommation ont maintenu, pour leur part, quasiment le même niveau que le mois dernier, ajoute le document.
Quant au rythme de progression de M3, il s’est inscrit en accélération à 5,6% après 5,3% en juillet, en glissement annuel, signale la même source relevant que cette évolution traduit essentiellement la hausse de 6,4% après 5,2% de la circulation fiduciaire et de 9,3% après 8,3% des dépôts à terme. Et de préciser que les dépôts à vue auprès des banques ont progressé au même rythme que le mois précédent, soit 5,2%, tandis que les détentions des agents économiques en titres d’OPCVM monétaires ont vu leur baisse s’accentuer à -12,2% après -6,5%.
En ce qui concerne les contreparties de M3, BAM informe que les réserves internationales nettes se sont accrues de 19,7% au lieu de 15,6% tandis que le rythme de progression du crédit bancaire a ralenti à 2,2% après 2,3% et celui des créances nettes sur l’Administration Centrale à 9,9% après 19,1%.
«L’analyse de la ventilation du crédit bancaire par objet économique fait ressortir une hausse de 2,1% des prêts à l’équipement, au lieu de 1,6% enregistrée un mois auparavant, une quasistagnation à 5,6% du rythme de progression des crédits à la consommation et une atténuation de la baisse des facilités de trésorerie de -3,9% à -3,5%», fait ressortir la publication notant que le rythme de progression des concours à caractère financier a, en revanche, décéléré à 10,7% après 12,5% et celui des prêts immobiliers de 3% à 2,9%.
La même source dévoile également que, par secteur institutionnel, le crédit bancaire au secteur privé s’est accru de 0,4% traduisant une accélération du rythme d’accroissement des crédits aux ménages, de 3,5% à 4,1% et une atténuation de la baisse des concours aux sociétés non financières privées de -2,7% à -2,5% soulignant, dans la foulée, que par contre, les concours aux sociétés non financières publiques et ceux aux sociétés financières ont enregistré des décélérations de 12,7% à 8,2% et de 14,5% à 12,1% respectivement.