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Le Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la Fédération démocratique du travail, est le mieux placé pour en cerner les contours et les détours. C’est d’ailleurs ce qui ressort de son communiqué publié à l’issue de sa réunion tenue le 8 septembre.
Le SNE a tenu à exprimer, en premier lieu, son inquiétude quant au système éducatif marqué par plusieurs dysfonctionnements au sein de nombreuses académies et la pérennité du problème de manque flagrant des ressources humaines, et ce en dépit des appels de la Centrale et le recours du département de tutelle aux recrutements directs.
Concernant les dernières mutations qui se sont effectuées en août sans respect aucun des critères requis, demande a été formulée par le SNE pour que le ministère procède à un 2èmemouvement de mutation en bonne et due forme et juge qu’il est temps de revoir ces critères de manière qu’ils soient objectifs, équilibrés et transparents.
Le ministère de l’Education nationale n’est pas parvenu à atteindre les objectifs tracés par le plan d’urgence, notamment l’élargissement de l’infrastructure, la construction de nouveaux établissements et internats dans le monde rural, l’équipement des écoles en électricité et l’accès à l’eau potable et l’assainissement.
Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, le SNE a souligné que les fonctionnaires de ce secteur continuent, au sein de plusieurs établissements universitaires, de souffrir de la marginalisation de leurs problèmes et revendications d’ordre administratif et financier.
Au niveau des doléances du corps enseignant, le bureau national, tout en constatant le retard pris pour la mise en œuvre des solutions annoncées par le département de tutelle en mai dernier, appelle à l’opérationnalisation de l’indemnité pour le travail dans les zones éloignées et difficiles en suspens depuis 2009.