-
SM le Roi félicite les Présidents de Corée, d’Irak et d’Allemagne à l'occasion des fêtes nationales de leurs pays
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants interpelle le gouvernement au sujet du plan préconisé pour le renforcement de l’Etat social
-
Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
-
En application des Hautes Instructions Royales, des aides financières aux familles pour réhabiliter les habitations sinistrées
-
Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
Prenant la parole lors de cette rencontre qui a réuni le Bureau politique avec le Groupe socialiste, le Premier secrétaire de l’USFP a vivement critiqué la politique du gouvernement fondée sur les atermoiements et les reports non justifiés de la mise en application de la Constitution. Ce qui a poussé l’USFP à prendre la décision de boycotter tous les dialogues et débats stériles organisés par l’Exécutif.
Lors de son intervention devant les membres du Bureau politique et du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, Driss Lachgar a indiqué que l’Ittihad refuse que l’on transforme le débat sur l’application de la Constitution en de simples dialogues sectoriels se caractérisant par une vision partisane étriquée et avec des objectifs électoralistes intéressés. « L’USFP est décidé à combattre ces pratiques par des initiatives politiques qui remettraient les pendules à l’heure », a précisé le Premier secrétaire du parti de la Rose. Et d’ajouter que plus de 20 mois après la promulgation de la Constitution, les différents débats et dialogues à ce sujet n’ont pas bougé d’un iota. Le gouvernement s’est contenté, précise-t-il, de promulguer une seule loi organique concernant les nominations aux hautes fonctions alors qu’il devait, en priorité, s’atteler à décréter la loi organique gérant son action. Une situation inacceptable et anachronique après l’adoption de la nouvelle Constitution. Après avoir évoqué la conjoncture actuelle du pays à tous les niveaux et la feuille de route établie par l’USFP pour y faire face, Lachgar a rappelé que celle-ci exige une organisation partisane solide et une présence au cœur des mouvements sociaux par une action militante de proximité, de solidarité et de soutien à tous les mouvements revendicatifs comme prélude essentiel au retour en force de l’USFP auprès de la société. Il a affirmé que le gouvernement est en passe de prendre des décisions impopulaires qui donneraient le coup de grâce au pouvoir d’achat des Marocains. Par conséquent, l’USFP doit se préparer à contrecarrer cette politique gouvernementale et protéger les masses populaires.
Driss Lachgar a également rappelé que la direction du parti soutiendra toutes les initiatives politiques et législatives des deux Groupes socialistes dans les deux Chambres du Parlement.
Pour sa part, Mohamed Alami, président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre, la première depuis le 9ème Congrès qui a défini la ligne politique du parti ainsi que son positionnement dans l’opposition.
« Cette réunion requiert une grande importance dans la mesure où elle survient à la veille de la session extraordinaire du Parlement et juste avant l’ouverture de la session printanière. Elle se déroule également au moment où l’on se prépare à la première session de la Commission administrative du parti qui se tiendra à la fin du mois d’avril. Toutes ces donnes imposent un contact permanent et harmonieux entre le Groupe et la direction du parti pour jouer le rôle qui nous incombe au sein de l’institution législative par le biais d’une opposition institutionnelle forte qui traduirait la position partisane et reflèterait les orientations du parti », a expliqué le président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers.
Suite à ces deux interventions, un débat a été ouvert pour discuter des différents aspects de l’harmonisation de la relation entre la direction du parti et le Groupe socialiste à la Chambre des représentants.