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« C’est la première réunion officielle que tient l’USFP avec le PJD depuis que ce parti a été créé. Bien sûr, nous avons eu des rencontres informelles, mais elles étaient tout à fait informelles », fait remarquer ce membre du bureau politique du parti de la Rose tout en confirmant que, ce mardi, le langage était loin d’être protocolaire. « Bien sûr, nous avons mis l’accent sur nos différences et elles sont connues de tous », fait valoir notre interlocuteur ittihadi. « Il y a des détails sur lesquels nous divergeons, des références à l’international par exemple. Il ne faut pas l’oublier, l’USFP est un parti de gauche et le PJD a un référentiel islamiste. Nous sommes des concurrents naturels », explique avec lucidité Abdelilah Benkirane.
Sauf que les concurrents naturels se retrouvent aujourd’hui dans l’analyse de la situation politique en terre marocaine. « Il ne suffit pas d’être d’accord sur le diagnostic pour dégager des solutions communes. A l’USFP, la solution que nous proposons est fondée sur la réforme de la loi sur les partis et celle de la loi électorale. Les responsables du PJD présents à la réunion du mardi nous ont fait part de leur accord sur la proposition de l’USFP relative aux réformes. Ils sont allés jusqu’à souligner que face à cette situation que traverse le Maroc, la responsabilité est historique et incombe à l’Union socialiste des forces populaires », précise ce cacique de l’USFP.
Au PJD, on le dit clairement : une vision commune des grandes problématiques du pays en termes de démocratie et de transparence rapproche les deux familles politiques, adversaires sur le terrain politique et idéologique. Faut-il dès lors imaginer une coordination inédite entre une USFP de gauche et les islamistes du PJD ? « Il ne faut pas oublier que ces réunions avec les partis représentés au parlement qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition se tiennent conformément aux résolutions de notre 8ème congrès. Les enjeux ne sont pas partisans mais bien nationaux », tempère ce dirigeant ittihadi.
Dans les deux camps, aussi bien à l’USFP qu’au PJD, la codification des règles du jeu politique est aujourd’hui nodale. « Une telle codification a besoin du soutien et de l’adhésion de tous. Les matchs politiques à venir revêtiront tout leur sens si les règles du jeu sont enfin respectées », conclut ce député usfpéiste. En attendant, les dirigeants des deux partis se sont mis d’accord sur le principe d’une nouvelle réunion.