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Toujours est-il que la marque au losange est dans la panade, en France et au Maroc. En effet, l’année se présente vraiment mal pour le constructeur automobile français entre, d’un côté, une enquête d’investigation «sur pièce et sur site» dans le cadre des vérifications sur les émissions polluantes et, de l’autre, l’effondrement de son titre à la Bourse de Paris ainsi que le net recul de l’action de son partenaire japonais Nissan à la Bourse de Tokyo.
Renault Maroc aurait-elle été frappé par le mauvais œil suite à son exploit réalisé en matière de ventes ?
En tous cas, une chose est sûre, c’est que la filiale marocaine du constructeur français a continué sa chevauchée en tête des ventes de voitures neuves au cours de l’année écoulée, avec 38,2% de parts de marché, selon les statistiques de l’Association des importateurs des véhicules au Maroc (Aivam) précisant qu’avec sa marque phare dans le Royaume, Dacia, Renault continue d’occuper la première place des ventes avec 37.392 unités vendues en 2015, soit un bond de 10,8%. Et de préciser qu’en 2014, la part de marché du groupe s’élevait à un peu plus de 37%. Pour 2016, la donne risquerait de changer avec ce qui vient de se produire en France.
En clair, les faits remontent à jeudi dernier lorsque la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) s’est rendue sur trois sites de la marque au losange pour procéder à un complément d’enquête aux tests réalisés par la commission technique mise en place par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, suite à l’affaire Volkswagen.
La DGCCRF a décidé de procéder à un complément d’investigation sur pièce et sur site, qui a vocation à valider définitivement les premiers éléments d’analyse réalisés par la Commission technique indépendante”, avait indiqué le groupe français dans un communiqué.
Effet ricochet, l’action Renault a décroché jeudi midi à la Bourse de Paris après que, selon des traders, l’Agence France Presse ait fait état d’une perquisition des autorités françaises de la concurrence la semaine dernière sur plusieurs sites du constructeur automobile. Le même jour vers 12h40, le titre perdait près de 20% de sa valeur à la Bourse de Paris, effaçant ainsi près de cinq milliards d’euros de capitalisation boursière.
Et la situation continue à empirer puisque l’action du constructeur japonais Nissan a accusé, elle aussi, un recul de 1,90 % vendredi à la Bourse de Tokyo, affectée par les révélations de perquisitions qui ont fait chuter de 10 % le titre de son partenaire français Renault la veille à Paris.
Ainsi, les actionnaires de la firme japonaise semblent-ils avoir été ébranlés par l’annonce de perquisitions des sites de Renault.
Pour rappel, outre les contrôles effectués par les services ministériels français compétents, les différents modèles de voitures font en France l’objet de tests techniques sur les niveaux réels d’émissions de gaz polluants.
Et les premiers tests sont tombés : des Renault diesel dépassent les normes de pollution, mais elles n’ont pas, toutefois, de logiciel de fraude. Du coup, Ségolène Royal a appelé, dans un entretien accordé jeudi au Parisien, le constructeur automobile français à réagir très vite pour respecter les normes d’émissions polluantes.