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Cette opération, qui sera réalisée durant le mois de mai dans le cadre d'un partenariat entre le HCEFLCD et l'Association Nature Initiative, vise à évaluer la capacité d'adaptation de cette espèce de gazelle, classée en danger critique d'extinction, dans son aire de répartition historique.
Dans une déclaration à la presse, le Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim El Hafi, a indiqué que cette opération sera contrôlée par un système GPS qui permettra de suivre la distribution des gazelles dans l'espace et leur comportement dans leur milieu d'origine, notamment sur les plans de la reproduction et de l'alimentation.
Et d'ajouter qu'avant d'être lâchés à l'état sauvage, ces animaux ont été d'abord élevés en captivité dans des parcs naturels, en particulier celui de Souss-Massa, puis transférés vers la station d'acclimatation de Safia.
"Le processus de réintroduction des animaux sauvages dans la nature a été entamé il y a un certain nombre d'années à travers l'élevage des animaux qui étaient soit menacés d'extinction, soit éteints dans leur milieu d'origine tels que l'autruche à cou rouge et certaines espèces de gazelles comme l'oryx, et l'addax", a précisé M. El Hafi, relevant que la réintégration progressive des animaux sauvages dans leur espace d'origine permettra à l'écosystème de retrouver ses équilibres naturels.
L'opération de la réintroduction de la gazelle Dama Mhorr dans la nature se déroulera en plusieurs étapes, à savoir l'installation d'un système de capture, l'attraction des gazelles vers un petit enclos de 50 hectares moyennant des blocs de sel, aliment et points d'eau afin d'enfermer un groupe homogène de gazelles, ainsi que la capture des gazelles pour les équiper de colliers GPS et tester le fonctionnement du matériel de suivi.
Après le lâcher des gazelles dans la nature à partir de la station d'acclimatation de Safia, il sera procédé au suivi de leur adaptation et de leur déplacement par les capteurs GPS.