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Répondant à des informations relatées par certains médias sur le fait que le ministère d’El Ouafa a l’intention de procéder à un mouvement parmi les hauts responsables régionaux et provinciaux et sur une éventuelle rupture avec le plan d’urgence présenté en 2008 et qui s’étalera jusqu’à la fin de 2012, un communiqué nie toutes ces rumeurs.
Ce plan se décline en quatre domaines complémentaires portant sur 23 projets. Le communiqué émanant de la direction de la communication du MEN rejette toutes ces « allégations» et confirme que le plan d’urgence sera maintenu et renforcé dans sa dernière ligne droite et que le ministère procèdera à une évaluation globale à la fin de l’année scolaire avec les acteurs pédagogiques. Ledit communiqué ajoute que la pédagogie de l’intégration sera consolidée afin de favoriser la pratique réelle de l’approche par compétences au niveau de la classe et de l’école pour améliorer les apprentissages. Un beau discours qui ne trouve pas sa place dans la réalité quotidienne de nos écoles, collèges et lycées. Les discours officiels à ce sujet sont en déphasage avec une réalité qui est en contradiction avec les notes et les stratégies copiées parfois de toutes pièces par les ronds-de-cuir.
Sur le terrain et tout le monde le sait, on est loin du tout va bien dans le meilleur des mondes affiché par les officiels. La réforme a toujours été officiellement présentée positivement et avec des résultats probants et prend plusieurs visages et aspects mais le contenu, les dysfonctionnements et les appréhensions sont les mêmes. D’un côté, les officiels qui affichent une sérénité imperturbable et une confiance sans faille aux programmes et aux plans de réformes et de l’autre, une Charte nationale de l’éducation et de la formation de longue haleine qui s’est essoufflée déjà en cours de route, un plan d’urgence qui en est à sa dernière ligne droite et des objectifs pour une école de qualité répondant surtout aux besoins du marché qui sont loin d’être atteints et enfin une nouvelle pédagogie d’intégration qui ne trouve pas de conditions pour s’intégrer dans le système pédagogique anarchique déjà en place. Il suffit d’aller faire un tour dans le Maroc profond pour s’apercevoir de la triste réalité.