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«Ce résultat est imputable à la progression des exportations de +3,5% (+879 MDH) conjuguée à la baisse des importations de l’ordre de -3%
(-885 MDH)», font ressortir les indicateurs mensuels des échanges extérieurs au titre du premier mois de l’année 2016.
Ainsi, ces derniers ont relevé que la progression des exportations s’explique par la hausse des ventes de marchandises (+931MDH), principalement celles de phosphates et dérivés (+811MDH) et du secteur automobile (+382MDH), atténuée, toutefois par les recettes de services, qui sont demeurées quasiment stables.
La même source note qu’en ce qui concerne les importations de biens et services, elles ont régressé précisant que ce résultat est à attribuer au recul des importations de biens (-1.268 MDH), notamment des produits énergétiques ainsi qu’à l’augmentation de 383 MDH des dépenses de services.
L’Office met en exergue, dans la foulée, que le déficit commercial de biens se situe à -7.592 MDH au lieu de -9.852 MDH en janvier 2015, soit un allégement de 2.260 MDH relevant que le taux de couverture des importations de marchandises par les exportations a atteint en janvier dernier 71,2% contre 64,9% un an plutôt.
La même source fait état également des importations hors produits énergétiques et céréales qui ne reculent que de 3,7% ajoutant que le taux de couverture des importations, hors énergie et céréales, par les exportations s’améliore pour atteindre 87% contre 81,2% un an auparavant.
Toutefois, est-il notifié dans le document, les importations, généralement, ont reculé de 6% atteignant 26.377 MDH contre 28.051MDH un an auparavant indiquant que cette baisse provient de la régression des approvisionnements en produits énergétiques (régression des approvisionnements en pétrole brut, et également du repli des achats de biens d’équipement (-736MDH), en raison d’acquisitions d’avions le mois de janvier 2015.
Et de constater, en revanche, que les importations de produits alimentaires et de produits finis de consommation enregistrent des augmentations, soit respectivement +376MDH et +194MDH indiquant qu’en dehors des approvisionnements en produits énergétiques, les importations ne baissent que de 3,1%.
A ce propos, l’Office relève que la facture énergétique a atteint 3.444 MDH en janvier 2016, soit le niveau le plus bas depuis janvier 2009 (4.393 MDH en janvier 2015, 8.028 MDH en janvier 2014 et 6.701 MDH en janvier 2013) précisant qu’elle régresse ainsi de 21,6% par rapport à l’année précédente. Et de mettre en relief que ce résultat est imputable essentiellement à la baisse des approvisionnements en huile brute de pétrole soulignant que la régression des importations de produits énergétiques contribue à hauteur de 56,7% à la baisse totale des importations.
Par ailleurs, s’agissant des recettes MRE, l’Office informe que celles-ci se sont élevées à 4.859MDH, soit pratiquement le même niveau qu’en janvier 2015(4.905 MDH).
Quant au flux des IDE, la même source déclare qu’il se chiffre à 1.329 MDH au lieu de 1.639 MDH, en baisse de 18,9% signalant que ce résultat est à attribuer à la baisse des recettes (-146MDH), conjuguée à l’augmentation des dépenses (+164MDH) qui sont constituées à hauteur de 67,7% des remboursements de prêts apparentés (entre entreprises affiliées).