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Ils soulignent aussi la politique d’autruche adoptée par Benkirane qui l’accule à mettre uniquement en avant sa partie fétiche de l’iceberg cachant, dans la foulée, les vraies entraves au développement économique du pays tant espéré.
Toujours est-il, la der des ders de Benkirane a eu lieu dans la région de la Mer morte (Jordanie). Le chef du gouvernement y a affirmé que le déficit budgétaire pourrait atteindre 4,3 %, formant le vœu de le voir se réduire, dans une année ou deux, à 3,5 %. Autre vœu pieux exprimé par Benkirane et sur lequel se basent certaines conjectures sont les précipitations enregistrées dans le Royaume qui ont eu un impact positif sur l'économie nationale, selon lui. Et de souligner qu’outre le recul des prix du pétrole et l'augmentation de l'investissement, faisant savoir que son gouvernement a axé son action depuis sa nomination, sur des questions primordiales, tels les équilibres macroéconomiques, la promotion des entreprises et l'appui aux catégories défavorisées. Décortiquant le discours à l’eau de rose de Benkirane, les Marocains ont vraiment de quoi s’insurger à l’entendre sortir pareilles sornettes. En effet, ils sont tentés de se demander, où est ce fameux appui aux franges démunies qu’il scande ? De quel recul du prix du pétrole parle-t-il ? A ce qu’ont constaté d’aucuns, depuis la fin de la subvention des produits pétroliers, les prix des carburants ont plus augmenté que régressé. Voire même, ces prix ont grimpé sous le ciel marocain alors que le prix du baril à l’international enregistrait des reculs ! Pis encore, la hausse au Maroc dépasse généralement les 50 centimes alors que la baisse se situe entre 10 et 30 centimes dans le meilleur des cas. Et ce n’est même pas la peine de solliciter les économistes sur la question de l’augmentation de l’investissement dont Benkirane veut berner les étrangers, parce qu’à ce moment-là, les Marocains se verront sommés de boire le calice jusqu’à la lie ! Trêve de plaisanterie M. Benkirane, les citoyens marocains connaissent bien l’adage : «Dupe-moi une fois, honte à toi. Dupe-moi deux fois, honte à moi»