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Etat de fait corroboré par plusieurs économistes avertis qui insistent pour relever que, pour le moment, Benkirane et son team n’ont produit que promesses enrobées dans de beaux discours. «On oublie souvent que cet Exécutif, aux prérogatives jamais égalées précédemment, a succédé à des cabinets particulièrement laborieux à la tâche, à l’instar de celui d’El Youssoufi, qui a rempli des mandats vigoureux, épais et denses», soulèvent-ils avant de clouer au pilori une dynamique pjdiste en rupture avec la pédagogie économique qui a prévalu plus d’une décennie durant. Ils rappellent, à ce sujet, l’affolement du gouvernement- état déclenché par le prix du baril de pétrole qui avait atteint à l’époque 120 dollars avant de chuter fortement à 98 dollars - alors que les gouvernements passés n’avaient pas paniqué à ce point et ce, quand bien même le taux du baril frôlait les 200 dollars ! Ces analystes ne comprennent pas pourquoi le gouvernement actuel n’a pas suivi, tout «simplement», les traces de ses prédécesseurs qui, eux, procédaient seulement à des augmentations insignifiantes, en tout cas jamais ressenties par l’usager. Bien au contraire, tonnent-ils, ils avaient accusé le coup à plusieurs reprises en assumant même responsabilités et conséquences ! Autre problème à gérer par l’Exécutif actuel avant qu’il ne s’en défile, quid des répercussions en cascade de ces hausses qui viendraient laminer le pouvoir d’achat des ménages ? Sachant que dans ce décor, déjà morose, viennent s’incruster le récent passage de Ramadan avec sa frénésie consommatrice, ainsi que la fin de la période estivale et son trend dépensier et pour clore ce cercle infernal, la rentrée scolaire et ses montagnes de fournitures. Avec les multiples hausses qui frisent l’impensable de l’actuel gouvernement, les citoyens sont loin de sortir de l’ornière avec le pot aux roses de Benkirane. Et pour ne pas tomber encore dans le panneau, vaut mieux se rendre aux urnes pour tenter de changer la donne.