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Bonnes nouvelles, dirait-on. Toutefois, s’agit-il vraiment d’un topo reluisant ? En tout cas, il ne faut pas être une lumière pour percuter sur place ! Et si l’on osait cette question ? Est-ce qu’au moins Monsieur le ministre sait qu’il suffit d’une toute petite opération de soustraction pour connaître le nombre exact de la population active non affiliée ? En décodé, la population active âgée de 15 ans et plus a atteint 11.670.000 personnes, au cours du premier trimestre de cette année, alors que celle sur le pavé comptait, elle, un volume global de 1.157.000 chômeurs au niveau national.
Dès lors, un linkage s’impose entre le nombre des chômeurs, celui des personnes actives recensées et celui des affiliés à la CNSS, pour obtenir le nombre des non déclarés !
Dans ce cas de figure, il était de 7.513.000 personnes au premier trimestre 2015. Ce chiffre, n’en déplaise à M. Seddiki, a tendance à introniser le pays dans la liste de ceux qui relèguent au second, voire au dernier plan, la question de l’emploi. C’est là que le bât blesse ! Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le ministre a souhaité tenir le haut du pavé en tentant, tant bien que mal, de jeter de la poudre aux yeux des Marocains avec des nouvelles qui sont loin de mettre du baume à leur cœur. Ce serait plutôt l’inverse, sachant qu’un récent rapport a relevé un grand écart entre la demande et l’offre d’emplois décents et productifs. Autre point noir au tableau : le taux d’activité des femmes qui est de 25% constitue l’un des plus faibles dans la région MENA. C’est dire que la situation et l’évolution du marché du travail au Maroc n’est sûrement pas à envier…