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Selon les familles, les portés disparus seraient au nombre de 16, alors que la version officielle ne parle que de 13. Selon les familles, trois des disparus auraient été embarqués, sans avoir été enrôlés ou signalés à la capitainerie, donc de façon illégale. C’est ce que la version officielle continue de ne pas reconnaître. Pour d’amples informations, Libé a pris langue avec Brahim Battah, président de la Chambre des pêches maritimes de Dakhla, vice-président de la Chambre des pêches Atlantique Sud et de l’unité de secours humains. Il nous a fait la déclaration suivante :
« Mis à part le fait que les conditions climatiques étaient très mauvaises et que des mises en garde avaient été adressées à tous les usagers afin qu’ils évitent des sorties en mer, je n’ai comme informations que celles rapportées par la presse et qui ont pour source le rescapé du naufrage. Au moment où je vous parle et malgré les intenses recherches que continuent d’effectuer les différents services de secours et de surveillance de la Marine et de la Gendarmerie Royales et autres unités d’intervention, il n’y a aucune trace des naufragés ». S’agissant du nombre de disparus, Brahim Battah nous a précisé que «les seuls chiffres qu’il peut donner, sont ceux de la délégation des pêches qui a déclaré que les portés disparus étaient au nombre de 13. Je suis au courant de la rumeur qui fait état de marins pêcheurs embarqués illégalement, mais rien ne justifie cette rumeur. Ce que je peux vous confirmer, c’est que notre association a tout mis en œuvre pour transporter les dépouilles de ces malheureux pour les enterrer, sitôt leurs corps retrouvés. Je peux vous confirmer, également, que notre association a apporté son aide matérielle et morale aux familles endeuillées, que nous restons à leur écoute pour une éventuelle aide. Cela fait partie de nos objectifs, en tant qu’association de bienfaisance, nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour alléger les souffrances des familles.
Je peux, par ailleurs, vous assurer que le capitaine du bateau de l’unité de secours a rapporté qu’au moment du naufrage les avions effectuant les recherches se sont dirigés vers le large, au lieu de rechercher sur la côte, ce qui complique les choses. Tout en présentant nos condoléances et notre compassion aux membres des familles des portés disparus, nous leur demandons d’être patients et leur affirmons que nous n’épargnons aucun effort et que nous travaillons en coordination avec les autorités concernées pour les informer à ce sujet. Les recherches se poursuivent sur les lieux du naufrage, nous leur demandons donc d’être patients ».
D’autre part, Libé a rencontré des professionnels qui nous ont confirmé qu’après 15 jours, les corps peuvent se désagréger si, toutefois, pris dans les filets qu’ils venaient de tendre avant le naufrage, ils ne seraient pas une proie facile pour les poissons prédateurs. Aussi, les espoirs sont-ils faibles de retrouver les corps.
La rumeur qui a circulé à Dakhla selon laquelle il y avait des marins non enrôlés parmi les naufragés, a suscité l’arrivée sur place d’une commission d’enquête.