-
Greffiers en grève
-
Un homme arrêté après avoir brisé des vitres de l'ambassade du Maroc en Suède
-
La délégation marocaine réitère les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par Sa Majesté le Roi
-
Droit d'accès à l'information: Débat institutionnel pour la révision du cadre juridique
-
Le Maroc participe au Caire à une réunion sur le traitement médiatique des questions environnementales
Il convient de rappeler que, lundi dernier, la même Commission parlementaire avait entamé l’examen de ces textes controversés, mais « il n’y a eu qu’une discussion générale portant sur ces projets de loi », a affirmé la même source.
Lors du débat de lundi, les groupes parlementaires des deux centrales syndicales (CDT et UMT) ont claqué la porte. Selon les informations qui ont fuité après ce départ, les parlementaires desdits syndicats entendaient ainsi exprimer leur rejet de la manière avec laquelle le gouvernement a traité la question de la réforme des caisses de retraite, et ce en la soumettant à cette commission au lieu d’en débattre au sein du dialogue social. Il est à rappeler dans ce sens que le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, avait lui-même promis aux centrales syndicales que ces projets de loi ne seraient pas soumis au Parlement sans leur concertation dans le cadre du dialogue social. Promesse non tenue.
« La FDT refuse toute politique de la chaise vide », nous a confié une source de cette centrale syndicale. Et d’ajouter: « Nous devons continuer notre combat au sein de la commission et nous opposer à ce qui se trame contre les fonctionnaires ». Il convient de noter que la problématique de la réforme des régimes de retraite constitue une pomme de discorde entre le gouvernement et les centrales syndicales qui refusent toute réforme qui serait menée aux dépens des salariés, des employés et des fonctionnaires. Cette divergence de points de vue explique le fait que cette réforme traîne depuis décembre 2003, date de la tenue des Assises nationales sur la réforme des régimes de retraite. Mais aucun chef de gouvernement, excepté Abdelilah Benkirane bien sûr, n’a osé imposer cette réforme sans concertation avec les centrales syndicales.
Pour l’heure, la réforme proposée par le gouvernement ne concerne que les fonctionnaires affiliés à la Caisse marocaine de retraite (CMR), car, d’après le chef de l’Exécutif, elle est nécessaire voire urgente pour remédier au déficit du régime des pensions civiles que connaît cette caisse.
La deuxième phase du plan Benkirane pour la réforme des caisses de retraite vise, à moyen terme, à regrouper les régimes de retraites en deux pôles. Le premier à vocation publique comprendra les affiliés au régime des pensions civiles de la CMR, le RCAR dans le cadre d’un régime de base, et un autre complémentaire, à côté d’un pôle privé dans le cadre d’un régime de base obligatoire géré par la Caisse nationale de la sécurité sociale, en plus d’un régime complémentaire.