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Ainsi, tout individu souhaitant sortir d’un camp ou se rendre dans un autre doit présenter une autorisation administrative délivrée par les “services” algériens à la demande d’un dirigeant du mouvement séparatiste, parrain du demandeur.
Cette situation exaspère de nombreux jeunes assignés à rester dans un camp où ils n’ont aucune activité et où il n’y a aucun espoir de changement.
Pour y faire face et occuper ces jeunes gens dont la présence et l’oisiveté menacent la tranquillité des dirigeants séparatistes, qui ont d’autres chats à fouetter, notamment le trafic de tous genres et particulièrement de drogue, le polisario les enrôle dans les rangs de sa milice et les envoie dans des casernes à l’extérieur des camps, en plein désert algérien.
C’est le cas notamment de 80 jeunes envoyés depuis six mois à la prétendue deuxième région militaire. Ces jeunes, n’ayant jamais touché de salaire, subissent les plus mauvais traitements, n’ont aucun droit et doivent subir en silence.
N’en pouvant plus, les jeunes recrues ont annoncé leur décision commune d’abandonner.
Cette rébellion est suscitée par les agissements malhonnêtes des dirigeants du polisario: la gabegie sous toutes ses formes, les détournements des aides humanitaires et la corruption.
Elle risque de s’étendre aux autres camps où les populations séquestrées souffrent le martyre.
Ahmadou El-Katab