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Selon une note de présentation du projet de loi de Finances pour l’année budgétaire 2014, le montant maximum de la prime à allouer à cet effet, est arrêté selon la catégorie du véhicule et le parcours objet de l’agrément.
Il se situe entre 6.000 DH/km pour les parcours de moins de 50 km et 1.000 DH/km pour les parcours de plus de 400 km. Le coût de cette opération s’élève, au titre de la période 2014-2016, à 930 MDH. Pour nombre de professionnels du secteur, l’institution d’une prime de renonciation à l’agrément des services publics de transports en commun de voyageurs sur route n’est qu’une opération de communication de grand éclat. « Le ministre tente de faire bonne figure pour occulter l’échec de son opération de publications des listes des bénéficiaires des agréments », nous a indiqué Younes Boulaq, secrétaire général du Syndicat national des investisseurs des PME en transport sur route au Maroc (SNIPTRM).
Ce dernier n’arrive pas à comprendre pourquoi le ministre relance le débat à propos de cette mesure alors que les professionnels ont déjà exprimé leur refus. « Pour nous, ce sujet est clos. La majorité des instances syndicales se sont opposées à cautionner ce dispositif puisqu’on estime qu’il ne s’agit pas d’une vraie réforme du secteur mais plutôt d’une politique de rafistolage », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du SNIPTC estime également que la mise en place de la mesure en question sera difficile. « Moult agréments sont détenus par plusieurs héritiers, ce qui fait de toute renonciation un vrai casse-tête puisqu’il faut réunir tous ces héritiers et les inciter à accepter les indemnisations accordées par le ministère de l’Equipement », nous a-t-il précisé. Mais il n’y a pas que cette question, celle de la rentabilité des agréments sera également posée. En effet, tous les agréments n’engendrent pas les mêmes recettes. Cela dépend en grande partie du trajet et des jours d’exploitation. « Si renoncement il y a de la part de ceux qui détiennent des lignes rurales ou courtes, il est certain qu’il n’y aura pas la même attitude de la part des bénéficiaires des “longs courriers”, dont le pas de porte dépasse facilement le million de dirhams pour un loyer mensuel d’au moins 50.000 DH », nous a expliqué un chauffeur d’autocar.
Pour certains observateurs, la nouvelle mesure est destinée plutôt à éluder les vraies questions auxquelles le ministre est appelé à donner réponse. C’est le cas du projet de loi comptant instaurer de nouveaux tarifs pour les lignes rentables et celles qui le sont moins et de l’engagement des exploitants de lignes rentables appelés à investir dans celles qui le sont moins. C’est le cas également de la capacité du ministre à
briser les monopoles établis sur certaines lignes et de la question du respect des dispositions du cahier des charges déjà élaboré.